Quand ta langue de velours s'invite en mon palais,
que tes doigts s'agrippent à ma crinière,
je bombe le torse pour mieux m'accrocher à tes hanches.
Tes bras enlacent ton pull et le projette en arabesques.
Mes mains font glisser ta jupe le long de tes jambes,
la toile de mon jean se tend, je me détends
Ton porte jarretelles claque sous mes dix doigts,
la soie s'accroche et tente de résister,
rien n'y fait elle se résigne sous les soupirs du désir
Tout doucement je glisse le long de ton corps
l'hymne est sublime, ma bouche envahit ton île,
de profonds soupirs m'appellent en toi
Les minutes défilent en de troublantes sarabandes
chaque seconde est rythmée par le balancier de nos corps
Assise sur le lit, tu bascules la tête en arrière,
ton plaisir enlace ma tête dans son étau,
tes cuisses reposent sur mes épaules,
un long spasme étreint ton souffle rauque.
Accalmie passagère,
douce et lente remontée, les mains précèdent ma langue
j'allonge ta silhouette ambrée sur les draps de satin
ton corps d'anguille se faufile entre mes caresses
tu m'attires dans ta bouche, mes mains parcourent ta chevelure,
à nouveau les minutes bousculent les secondes
l'extase monte à mes tempes, le repli devient stratégique.
Je te pénètre, je te chavire, dans la chambre tout se met en mouvement
douce symphonie prélude au corps à corps final.
Lutte pour se maintenir entremêlé, revisite du Kâma-Sûtra
l'explosion des sens affole la boussole.
Eperdument perdu dans l'ame de l'autre,
Il faut revenir dans le quotidien et s'endormir dans la sérénité.
Lcm
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