Laisse derrière toi le gouffre
aux passions foin la tombe
oublie les foules et les mots
les verbes de déments aux futurs à drapeaux
ne cherche pas la vérité
qui est est là devant toi l'infini
abandonne les livres à sermons
et les bréviaires de la folie
déserte les batailles du temps
entre en toi ce qui scelle ton jour
haut-présent corps et sang de ce midi
qui pour course a pour nom présente Humanité
jette aux idiots les formes usées par leur sottise
la scansion vieille des copieurs à boutiques
idiotes mais utiles des partis et des prêtres
laisse-toi vivre ici, toi ouvre grand ta fenêtre
Oui, vivre est un métier pour qui se connaît seul
sans la cour des miracles qui pleure de sa vieille mort
des héros fatigués grimés par le mensonge
et la fortune affreuse de qui dit sauver l'autre
devers nous la grand marche et l'arche de la route
aux pèlerins du Nom le devoir d'être libres
sans devoir autre que naître au dedans de soi
et d'entendre le Chant sans abdiquer la Voie
Luc
Mercredi 02/01/11, slam impro, 10:07
Un tao favorable.
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