Ô ! Cur meurtri, mais soudain adouci
Par des yeux sombres et doux,
Quelle aperçut un soir, si éblouie.
Elle pleurait son époux,
Perdu dans le cosmos depuis longtemps;
Et son âme écorchée
Senvolait vers les tombes, sous le néant.
Puis, se mourant daimer
Celui vu près de la mer, sous la lune ;
Soudain, au bord des dunes,
Lenvoûtèrent son regard, ses cheveux noirs.
En elle senflamme lémoi qui lemporta,
Dans le rêve despoir
Dun amour neuf, dont elle retint léclat.
Botticella
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