L'amour ruisselle où danse la fontaine de tes yeux
La frénésie des heures a chamboulé nos vies
Dans la nuit vagabonde qui gardait nos parfums
Les voiles furent déchirés au profond d'un mystère ...
Abondèrent de frissons nos coeurs et nos chairs
Qui cherchaient un chemin doré par une présence
Quand flamboya l'Amour au bord de l'espérance
Ta voix plongea en moi comme une comète d'or
Je sentis tes faisceaux pénétrer le secret
De mon corps bohémien exhalant nos désirs
Tes mains tendres creusèrent de longs sillons de nacre
Où perlait l'impatience
Triomphe de l'essence des plaisirs-artifice
Quand nos sens brûlent sans cesse du feu de la folie
L'éclat des impulsions créa un arc-en-ciel
Vers l'horizon de Nous
Ma peau en ton regard détourna la raison
Dans la brillance d'un port où chantait la passion
Ô ! Myriade des vents de nos chairs rassemblées
Dans l'osmose d'un temps impétueux et vif
J'ai glissé vers ta soif
Allongée sous tes doigts
Ils dessinaient mes yeux ma bouche
Mon corps serein
Ma chevelure éparse et le creux de mes reins
Je fus à toi offerte dans un long chant d'amour
Tes râles et mes cris ont déchiré l'espace
Nul ne peut retenir un fleuve qui s'échappe
Une source endormie qui vient de s'éveiller.
Botticella
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