Whiskys par Rolls Royce

Eberluer les nomades, Siroter les frissons, Sangloter de sanglots, Tout cela lorsque vous pensiez à Concarneau Oublier les engueulades Souffrir, sans plus, lors d’une infamie Digérer ses propres soucis S’en remettre à dimanche Oublier les oublies Et lorsque les anges vous parlent tout bas Sur un air de déjà vu Sur un air de jolies mélopées Sur un air de mensonges alambiqués Quand Cyrano, aussi bien lui, ouvre son carcan d’idéaux Et que vous ne savez plus à quoi tout cela rime Mesdemoiselles Et qu’en plus loin, las bas le soleil qui vous dit « je vous aime » Je vous aime un jour comment cela peut il se conjuguer, je vous aime dix jour, parbleu Et tanpis si l’on s’aime encore plus longtemps depuis si longtemps Aimer toujours, toujours aimer, abreuvez vous donc de voluptueuse fumées tueuses Et sirotez vos whiskys Rien n’est plus beaux que ces drôles de souhaits qui vous emmènerons un jour vers l’adultère Retenez vous terriens de n’y voir plus clairs Si les anges vous rejoignent parfois Lorsqu’en histoires parallèles vous admirez doucement ce fameux coucher de soleil