Du cycle du temps au cycle des distances
Le cycle du temps pouvait s'imposer sans se remettre en question puisque la subjectivité et la relativité afférentes sont admises par un grand nombre d'entre nous.
Sa perception se mesure par ses effets que nous observons intellectuellement: vieillissement des vivants et de leurs constituants biologiques, évolution des mouvements, enchainement des jours et des saisons via le cycle des planètes
Pour le mesurer, différentes méthodes ont été utilisées du déplacement d'une ombre projetée par le soleil, jusqu'au comptage des excitations d'un atome de césium.
Les modes de mesure absolu et relatif se définissent par une origine, l'humanité ayant pris le train en marche, le temps référent serait définit par le zéro absolu qui se situerait dans la dynamique du big bang (hypothèse à forte probabilité) à deux pas du mur de Planck, sans préjuger si le temps serait linéaire, cyclique ou asynchrone.
Plusieurs zéros relatifs peuvent être utilisés, la naissance de Jésus Christ, ma naissance ( je déconne ), le top chrono que nous utilisons tous pour mesurer la durée d'un évènement, ou le temps présent pour séparer le passé du futur. A noter toute la subtilité de cette définition puisque pour le lecteur mon titre appartient au passé et que tout le monde n'ira pas dans mon futur pour lire la fin du texte.
Dans notre organisation de tous les jours, le temps à venir est organisé et préparé dans le temps présent qui n'est rien d'autre que l'accumulation de résolutions passées. De la même façon que pour la mesure, si l'observateur se déplace par rapport au point d'origine et durant la prise de mesure, le temps devient relatif, il en est de même quand nous tuons le temps ou que nous luttons contre lui. La minute peut devenir interminable ou s'éclipser le temps d'un souffle.
La mesure des distances parait plus concrète, puisque hormis se projeter dans l'espace, l'utilisation du système métrique basé sur le mètre étalon permet de réaliser toutes les mesures aux incertitudes près, relatives et absolues toujours quantifiables.
La mathématique et la physique s'accordent pour faire route commune n'hésitant pas à aller au delà du fini chercher quelques frontières bordant les champs de définitions. L'épaisseur du trait ne fait rien à l'affaire, toute limite devient inatteignable mais se laisse franchir dans l'indifférence générale. A la croisée des chemins tout repart sur le bon pied et de nouvelles distances se dessinent devant nous. Alors la distance se mesure sans pour autant aller dans la démesure.
Si le temps nous était conté, il nous dirait de garder nos distances. le compteur arrivé à sa présélection, les pendules seront remises à l'heure et nous repartirons arpenter les chaines de réactions au fur et a mesure de la lecture du grand livre de la vie.
Il s'est écoulé tant de temps que mon passé est devenu flou et difficile à décoder, il ne me reste plus qu'a faire le chemin à l'envers et de garder mes distances pour mieux en prendre la mesure.
Lcm
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