Quand la horde des chats fondit sur la ville toutes griffes dehors et envahit tous les coins et recoins de la cité impériale, le rat des villes plia tente et bagage pour s'en aller rejoindre ses compères les rats des champs que la crainte ne pouvait corrompre tant la campagne battait la misère.
Les mistigris continueraient longtemps de croire en un peuple retrouvé, sous les injonctions des Siamois et des Persans aux longs poils empourprés de philosophies dogmatisées et de vérités absolues.
Au fond du dédale des enfers, dans les boyaux de béton, ses yeux jaunâtres de blanc injectés de sang illuminent la vie souterraine qui l'abrite.
Il médite sur sa situation, la caverne d'Ali baba était bien loin et ses trésors éparpillés par le vent de la colère. Les Rubis, Topazes et Ors noirs n'armeraient plus les princes alliés qui venaient de s'autoproclamer templiers de l'ordre rétabli, et chargeaient à la hussarde, sabre au clair un ennemi incertain, déclaré d'intérêt public.
La garde ne s'était pas rendue mais avait disparu dans les ruines des palais des mille et une nuits. Le temps du repentir s'imposait à la survie d'une nouvelle idéologie sortant de son agonie.
Le silence des entrailles de la terre écoutait le cri du murmure de la révolte qui berçait les enfants de la révolution portés par leur haine intérieure plus forte que leurs peurs morbides.
Dans l'extrême solitude de la paranoïa, la grisaille des chats valaient bien celles des rats qui empâtés c'étaient faits plus gros que de raison. L'esprit n'était plus au rationnel, tenaillé par l'envie des acclamations, l'hallali fut perçu comme le chant de la victoire, et les pics de brandir le nuisible porteur de tous les maux, peste et choléra sublimés mais pourfendus dans l'il de la justice du talion.
La viande froide était passée au panier à salade et comme un légume avait attendu pour aller ensemencer d'infortune le désert.
Dans le reg, en son cur nait les petites pierres blanches de victoires éphémères, ici rien ne se perd et les âmes errantes sont créatrices des chimères mythologiques.
L'histoire renait dans sa marche héroïque, le sang du sacrifice est d'argent, mais la ficelle des marionnettistes est d'or.
Tapis dans l'ombre de la chair à canon, les turbans attendent pour déposer les masques. Déjà dans les contrées voisines, les chats ne furent qu'une vaine transition annonciatrice du désordre spirituel de la folie des frères porteurs sains de la divine parole.
En ces lieux déchirés, la Marianne ne menace pas du karcher, la pierre angulaire est lapidaire et de son jet elle trace le voile de l'indécence qui enfouit les âmes dans le deuil de la liberté.
Comme tout le monde tu es humain, rien qu'un humain. Le doute plane dans mon esprit, ce qui se voulait certainement une remarque bienveillante, me laisse pantois et m'assomme.
Cette affirmation devient pour moi un corollaire, et me voilà parti à divaguer dans les noirceurs du mal monde construit dans les vicissitudes apocalyptiques des refoulés.
Nous avons tous un rongeur en nous et un félin pour guide, mais ce duo est impuissant face à la bestialité de leurs hôtes.
Lcm
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