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Le travail, ça m'travaille ! par Merhappy

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"Souffrance en France", de Christophe Dejours, n'est pas répertorié dans la liste de PCC. Du même auteur : "La France malade du travail", "Le facteur humain", etc... Clin d'oeil à Cypou. 1er septembre, 11h et des brouettes… Pas vraiment envie de me rappeler ce que Freud disait du travail : « comme l’amour, il est une nécessité vitale pour le développement des personnes et de la société démocratique, (…). Etre normal c’est aimer et travailler »… Euh, perso, j’aurais bien rajouté « et/ou », mais bon, c’était p’t’être déjà pris… T’aiiin qu’est-ce que chuis venue chercher ici mouââ, après cette si longue trêve ? Echangerais trêve estivale méga ardemment rognée jusqu’à l’os mais recyclable en défibrillateur cardiaque, contre une de dé-plaisanterie siouplé ! Oué, c’est ça, cor’d’ma faute d’façon, me suis entraînée trop fort à plus plaisanter avec le boulot ! Et c’te fichue bagnole ! elle me l’a pourtant bien dit ce matin : « nan, je t’emmènerai pas au taf ! ». Nanmé je rêve ! qu’est-ce qu’elle me fait celle-là ? c’est quoi encore ? genre, « t’sais bien qu’c’est pas bon pour toi ça !? » nan, mieux ! j’ai eu droit à : « un break s’impose entre nous ». …?… Ahhh pis l’a pas oublié d’avoir l’débrayage aérodynamique la garce : « ahhh la Pomponêêêtte ! un mois qu’Madame a préféré chevaucher les ailes de son désir plutôt que d’m’arracher une quelconque vibration au culbuteur, … et encore ! je n’demandais pas d’vrombir ! … juste de m’dire qu’elle me trouvait cor’ bielle ! Naaaan au lieu d’ça, Madame se tape la culasse de rentrer hier à 22 h, sans même une attention à mes airbags, un regard à mon avant-train ! et comme s’il fallait ajouter à l’ignoble, après un mois de séparation, v’là qu’elle nous en met de l’atterrissage par ci, et du confort aérien par là !… va vouâr c’qu’elle va vouâr ! c’te fois-ci, j’vais pas lui laisser d’autre alternateur ! ». …^o_o^... La garce ! elle a fait la grève de l’allumage ce matin,… j’vais m’occuper d’son matricule moi à la pas cor’ décapotée ! enfin nan pas la garce, si elle veut pas m'emmener au boulot, doit avoir ses raisons, veiller à un quelconque grain quoi, mais surement pas l’même que les impôts, -d’ailleurs merci les gars, j’ai bien reçu votre carte ! - 02 septembre, 11 h moins des brouettes… J’ai lu le com’ de Cypou hier soir… :( Qu’est-ce qu’on peut bien attendre d’un nouveau p… d’1er septembre qui va durer presque un an ? Ce genre de souffrance ??? … Comment ça aussi du plaisir, des formes de satisfaction, de bien-être, un sentiment d’utilité, des expériences et relations humaines, le pouvoir, une certaine forme de prestige et d’estime sociale, des bénéfices matériels et symboliques, de la reconnaissance pour l’expression de son intelligence et de ses talents (arf ! ), l’exercice de ses compétences, un équilibre, un sens, la construction de sa propre valeur, l’accomplissement de soi, le bonheur ? C’est quoi le travail ? Une activité productrice de valeur ou une valeur ? … économique, de créativité, morale, une valeur tout court ? Lors d’une conférence intitulée "Ethique, sens et implication", donnée le 18 Juin 2007, Comte-Sponville tenait les propos suivants : « le travail n’est pas une valeur, car une valeur (le respect, l'engagement, l'honnêteté, la transparence, ...) n'a pas de prix. Or, le travail lui, a un prix ! ». Il prend l’exemple de la fête du travail, « ... jour payé où l’on ne travaille pas ! » Pourtant il n’existe pas de fête de la justice, qui serait un jour où l’on pourrait être totalement injuste !... Il n’existe pas non plus de fête de la générosité, où l’on serait pendant une journée totalement égoïste !... ». « Ce n’est pas le travail qui fait la valeur du travail, c’est l’humanité ! ». « Par contre le travail doit avoir un « sens »... qui, lui, doit avoir une vraie valeur morale ! … mais quel sens ? ». On le sait, les portées sont multiples, économiques, sociales, psychologiques, et toussa … alors autonomie, émancipation, liberté, accomplissement de soi, facteur de désaliénation et d’aliénation, contrainte, risques, absence de reconnaissance au travail -et du travail-, dévalorisation de soi, souffrance… tout ça à la fois… ? Balèze le travail ! tout et son contraire ! Et qui doit s’adapter ? L’individu ou l’environnement psychosocial du travail ? Parmi les problèmes principaux au travail se trouvent ceux du risque et de la reconnaissance, telle que celle-ci est attendue, perçue, « distribuée » et susceptible de donner du sens au travail… Elle concerne la considération et la valorisation du travail réel et de son utilité économique et sociale, de l’ « œuvre » qui en résulte, de l’identité professionnelle et des formes d’appartenance, de l’engagement et de l’investissement subjectif, de la subjectivité, de l’existence de valeurs et de choix qui donnent un sens personnel à l’activité, de la connaissance et la culture de métier, des genres et styles professionnels, de l’ingéniosité, de l’intelligence pratique d’adaptation et de la créativité, des savoir-faire, de l’expertise et de la compétence, de la performance réalisée, des souhaits de trajectoire professionnelle et de développement de compétences, et….. Tout ça encore ? Bin là aussi y’a du travail ! ...engagez-vous qu’y disaient !

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