Parce que je n’attendrai pas le pire… par Merhappy

Tourner une page, c'est parfois finir le livre. Avec la grande inspiration qui va avec. Je ne pense pas que vous puissiez imaginer à quel point vous m'avez apporté, enrichie, émue, à quel point je vous ai aimés. A quel point PCC aura été un formidable lieu d'apprentissage, de composition, d'intégration et de construction permanente. Quelque chose qui ressemble à "la formation tout au long de la vie". Qui porte cette ambition, cette illusion, cette sagesse, cette folie (?) de faire croire à l'individu qu'il a les moyens de s'employer à toujours s'adapter davantage à son environnement, à maîtriser davantage son avenir. Sûr que la vie est construction et adaptation permanentes. Elle est œuvre d'artiste. Un jeu entre la matière et la lumière. La matière qu'on apporte à l'édifice, étoffée d’un nécessaire « discernement de soi », une "verticalité" indispensable, -comme le dit Dali. Et puis la lumière. Celle qu’on laisse entrer par les fenêtres qu'on a mis autour : les autres. "Il faut d'abord la construire sa vie, (...) pour pouvoir aller vers l'autre", a écrit Sweet un jour. (cf. com. ‘Les jeux de l'amour et du hasard’). Mais Picky, Meisje,.. se seront aussi sûrement reconnues au passage. Je pars aujourd'hui, parce que c'est la crise. Parce que les conditions d'être en plaisir n'y sont plus. Eprouvées. En chinois, le mot 'crise' n'existe pas à lui seul. Il est représenté par un idéogramme associant les termes 'danger' et 'opportunité'. Etre conscient de ce qui nous met en danger et s’en préserver. Autant que saisir l’occasion d’avancer. D'un pas. Hop, fastoche !... Faut juste penser à éloigner la falaise. Merci d'avoir présenté cette sagesse de n’avoir pas fait semblant, tout autant que cette folie de m'y avoir fait croire. Je vous souhaite une Très Belle année... et le plus original, le plus créatif, le plus improbable, le plus solide et lumineux, le plus vivant, le plus vrai des édifices. Parce que : "la grande affaire et la seule qu'on doit avoir, c'est de vivre heureux". (Voltaire). Pas d'ouverture aux réacs, mais vous l'aurez compris. Bye. J'vous aime ! J’vous garde dans mon cœur. Je ne réagirai pas ailleurs, alors des kilos d’câlins à Picky, à ma pacsette, un grand merci à andy à qui j’ai chippé la vidéo, et à tous ceux par qui est né l'improbable ! http://www.youtube.com/watch?v=A12o9NlzzSo&feature=related