Courte tempête de grêle hier entre deux éclaircies lunaires.
Lorage est comme un volcan. Il entre en éruption quand on sy attend le moins. Et alors, il crache tout ce quil a enfoui en lui. Une sorte de venin qui pourrait être mortel sans antidote. Cest violent. Volcan violent. Ira furor brevis est.
Le clivage nest pas celui auquel on pourrait sattendre. Ce nest pas un match et encore moins un match où il y aurait un gagnant et un perdant. Ni même un processus win-win.
Il serait plus lourd et plus insignifiant en même temps.
Il pourrait se jouer des valeurs et finalement, il se joue des raccourcis.
Il est avant tout viscère et pas cerveau. Il est intégral, dans viscéral et pas dans cérébral. Et avant tout, il nest jamais Graal.
Limportant nest pas le fond mais la forme.
Limportant nest pas le but mais le chemin.
Oui, le chemin !
Les moyens justifient la fin.
Car finalement, à la fin, tout le monde meurt.
Vacuité.
Vanité.
Il vaut mieux éviter ces éruptions sous-cutanées.
Pour la beauté du visage.
Pour la beauté du cur.
Mais quand elles ont lieu, il est nécessaire de bien canaliser la lave.
On en baverait dennui.
On en laverait le cur.
Le chemin est limportant.
À la fin, tout se solidifie, tout se fige.
Cest un peu ça, la vie.
Cest un peu ça, lamour.
Cest un peu ça, les relations.
Le chemin et pas le but.
Là est la voie.
Là est la voix.
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