"Je subis depuis deux-trois mois une sorte de lapidation médiatique assez impressionnante".
Voilà bien une déclaration lapidaire. Ricounet passait jusqualors pour un flingueur, en peu plus instruit que Cricri (Estrosi) et Freddo (Lefebvre). Mais voilà que maintenant, il prend des coups et prend peur : « "C'est un peu une chasse à l'homme, comme il existe ici des chasses à courre. Sauf que c'est moi qui joue le rôle du cerf" ».
Il soutient n'avoir "pas connu de campagnes aussi violentes contre un homme politique depuis l'affaire Markovic", en référence au meurtre en 1968 d'un ancien garde du corps d'Alain Delon et aux calomnies qui avaient visé Georges Pompidou. "Tout cet acharnement, c'est fait pour tuer", ajoute-t-il.
Allons, allons, Pompidou, sil est bien mort, nest mort de ça. Il aurait pu parler de Salengro et de Bérégovoy. Mais ces deux-là sont trop marqués à gauche et lheure nest plus à louverture. On apprend même de Bernard Karcher a des états dâme. Mais lheure nest plus à louverture, mais plutôt à fermer sa gueule.
Ricounet ne sest pas demandé : « Comment peut-on être Persan ? ». Parce quil craignait dêtre percé à jour ? Cest fait.
On serait tenté de sindigner de lindécence de lencore-ministre. Mais ce ne serait quun jugement moral. Je préfère une réflexion politique, une réflexion sur LES MOTS ET LEURS EMPLOYEURS, un chapitre de plus dans lanthologie DU GALVAUDAGE ORGANISE.
A partir de mardi (7 septembre), on reprend au premier chapitre : OTAGES.
« LES OTAGES VEULENT DES TRAINS QUI ARRIVENT A LHEURE. »
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