Les quatuors à cordes, c'est comme les flocons de neige. Une même structure de base qui donne une infinité de beautés, tout en finesse, à la fois complexes et transparentes.
Mon premier choc avec un quatuor a été avec Brahms, endisqué live par Alban Berg. Un moment de grâce, comme il en arrive peu. Et cette vibration dans mon thorax était le seul remède me soulageant l'angoisse. Je l'ai écouté en boucle des centaines de fois, comme un spirale, pénétrant toujours plus profondément.
Puis, comme le petit poucet cherchant son chemin, j'ai trouvé l'ironie des quatuors de Shostakovitch, la jeunesse de Lekeu, l'ingéniosité de Cherubini, la beauté majestueuse de Beethoven, la lumière de Mozart, l'achèvement de l'inachevé de Chausson, la douce force de Franck, le voile de soie de Fauré...
Enfin, tout sauf un processus intellectuel ou difficile d'accès.
5e Biennale de quatuors à cordes, du 9 au 22 janvier, Cité de la musique
http://www.citedelamusique.fr/francais/cycle.aspx?id=405
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