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Emma tu m'émascules : La critique épicurienne de l'amour-passion (2) par Abicyclette

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Ma Chère Emma, Non, Non… Cesse enfin….Ne m’écris plus par paquets tes MP quotidiens, ces mails brûlants dévorant nos esprits. J’ai bien compris que ton jeu de 10 mots ne fut destiné qu’à attirer tes feux à mes yeux, mais cette fois-ci c’en est trop, je te dois des aveux. Car tu verras que je ne me sens de taille à relever le défi de ton âme, de ton corps, de ses appâts (il ne s’agit pas seulement des vingt-cinq centimètres !... même si je me muscle à étirer cette fibre)… il s’agit de l’inévitable désespoir qui suivra notre passion. Car si je succombe à tes assauts sais-tu comment cela finira ? sais-tu comment cela finira ? Demain peut-être quitterai-je ce pays Où ton parfum félin diffusait en sprays Cette essence frelatée, son alcool Cet encens cette ivresse à mon nez n’est plus cool. Adieu je rentre mener pénis en pénates Qu’il ne subisse plus tes jokes so privates* Comme jouer à m’interboliser le coït Quand mon Sinaï pousse des o hisse, o hisse : soit ! Phosphènes-tu encor’ mes doux massages Thaï Prodigués à ton derme désormais haï ? Remémores-tu notre bravitude à skate-board Acrobates alpins descendant l’Isoard ? Hors mon ouïe tes reproches je n’y dit plus Amen Entends tes crises, Emma, fais-en l’examen : « Cesse ta baladeuse, Abi, ta main occulte ! To be Or not to be pose toi la question microbe Et surtout prends donc tes cliques et tes claques Fous-moi le camp à Londres, Pékin, Cadaques Tes chemises, tes basques, caleçons, pulls-over Car sur mes ovaires ta liqueur n’ira plus se lover. Ah C’est qu’elles voient bien, les femmes, en une seconde L’invisible homme du monde, le where, l’ où, le donde La chose qu’on aurait pas dû laisser traîner : C’est ce mauvais amant à jeter au container. » Alors moi aussi sans rage, sans pinaillage Je saquerai hors ma vue ta perruque vintage. Cruelle Ô je pars hiberner en igloo Ou cloîtrer mon animalité dans un zoo. T’écrire des postérités tel un Cervantes ? Nihilistes mes hormones ne sont plus tes servantes, Et lors n’aura plus l’agrément ton petit pied Que je lui composasse toujours quelque lied. Au réveil, seul au monde, j’en vais tripatouiller Mon pot de miel et mon café et ma cuiller Et autre chose si mes poignets ne se foulent Temps, minutes ou secondes, le jour est lent. Moralité : ‘Hui de ton cœur tant hanté reprend la clef Des étreintes enflammées t’auras plus bézef ; Emma, aimable Emma si tu m’Emmascules Comment veux-tu comment veux tu que je…… (jeu dans le jeu : la dernière rime visuelle est à trouver)

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