"A regarder le monde
s'agiter et paraitre
en habits d'imposture et de supercherie
(...)
le force est impuissante devant les mains nues
de ceux qui savent rire
encore et de plus belle..."
c'est ainsi que Georges Moustaki a traduit en quelques lignes l'univers de "Mendiants et orgueilleux" , ce bouquin de Cossery, que je relis régulièrement
le rire de la dérision qui se moque des flics et du pouvoir
la sagesse de celui qui vit dans la pauvreté volontaire
(différente de la misère imposée dans nos sociétés marchandes et modernes)
de celui qui déserte sans vouloir entamer aucune révolution
un hymne à la paresse joyeuse
aux en-dehors de tous les temps
sans oublier la stupeur et l'étonnement des autorités quand un village entier décide de voter pour un....âne, parce que au moins, un âne ça n'aime pas le pouvoir
quand voterons-nous nombreux pour un Ane dans cette fRance normosée et lisse ?
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