Tu marches seul vers l'absence du rêve
vers elle, tu deviens
des portes s'ouvrent et disent
dans leur langue de portes ce que toi tu savais
parmi tes pleurs d'enfants ou tes peurs d'inconnu
le temps se passe et se déplie encore
dans ta marche un seul chant est resté, qui devient
un peu de charité dans les jeux innonçents
que la morale des siècles a su ignorer, viens
n'écoute plus le mal ni le bien qui descend
parmi les pas perdus des salles d'attendre l'Homme
la course humanité aura beau jeu de perdre
la certitude d'être le seul fruit éternel
un à un les degrés de l'histoire en ce lieu
disent la même chose à chaque connaissance
que le baiser de feu que l'inconnue c'est vrai
est un baiser d'adieu à d'aveugles naissances
par où je suis venu, vers quelle ombre plus neuve
va mon cours toi qui est mon futur et ma vie
veille encore au matin à l'heure où tu paraîs,
ferme les yeux du rêve et accueille ton jour
le temps a déserté le grand chant du retour
le petit chant te reste, qui seul au plus loin va
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