Arpents du réel vif percalisant la terre
au dessus changeant ciel percalisant les hommes
les femmes et les enfants et les monstres en somme
une simple voie romane en devenir s'espère
peu de pas devant ça qui aura nom la tombe
pour nombre d'entre-elles toutes si ce n'est la lumière
qui par devers les cieux augure de sa prière
en celle du départ qui en moisson abonde
mais peu de liberté si ce n'est qu'une vie
à ceci limitée qui est de porter ombre
aux passants trop austères dans leur commun de nombre
le cours inaltéré d'un prodigieux ennui
liberté grande aura enfin raison de tous
les pas souterains mènent à la même saison
celle qui lie l'hiver au printemps des unions
pourvu que s'abolisse tout ce qui naît en pousse
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