Cest enfin fini entre nous
Quelques uns sinquiètent mais beaucoup respirent.
A partir d'aujourd'hui, des quelques gestes que ta fonction toblige encore à commettre, la seule obole dont tu pourrais nous gratifier serait de partir sur la pointe de tes tout petits pieds, du haut de ta toute petite taille, loin des très hautes fonctions de notre tout petit pays.
Toi qui rêvais de chevaucher des walkyries, ne sut, concupiscent, que bien étreindre lélectorat frontiste, coucher avec la finance, pratiquer de multiples irrumations au fond des gorges des faibles et des oubliés.
Ton langage et tes mots furent souvent primaires, parfois obscènes, je sais que tu le sais.
Pourtant je me demande jusquà quel point tu en fus conscient.
On ne sait encore si lhistoire fera montre de rapide oubli ou dinsénescence quant à ta vulgarité.
Cette élection fut-elle pour notre pays loccasion dun remède que lon sadministre à soi-même comme une purge cholalogue afin de te vomir bien réellement ?
Oui : ton évincement en est la preuve irréfragable.
Que pouvons nous encore nous dire ? Faut-il vraiment parler de ces cinq années ?
Je sais que, quelque part, il est question dun concours où lon parle des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : Je vous offre des roses.
En te voyant on ne peut rêver darchétype plus parfait.
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Lettre ouverte à un ex
7 mai 2012
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