De: Brunooz
à: Machine
objet: chevaucher l'obole de l'apocalypse
La neige de tes cheveux auburn
illuminant d'irrumation
le haut de ton front mordorant
battu du vol de tes sourcils
soulignant l'obol' de tes yeux
convergeant vers ton nez perlant
ta bouche insénescente en diable
ton menton chevauchant un cou
digne des grandes haruspices.
Apocalypse sur mon coeur
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de: Machine
à: Brunooz
objet: oublie moi
Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et vous disent "Je vous offre des roses".
J'aurais tant aimé que tu fusses de ceux ci.
Mais non.
Jamais tu ne me fis grimper plus haut que le perron de ton rez de chaussée,
Jamais tu ne m'offris de roses.
Une fois au moins m'aurais-tu distraite.
Tout ce que tu as pu m'offrir, ce sont tes poèmes hésitant entre le débile et l'obscène.
Et toute cette émolliente gentillesse.
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de: Brunooz
à: Machine
objet: belle et rebelle
Ma chérie,
tu es si belle quand tu te rebelles.
Si je t'ai blaissé, que les cieux nous préserve de l'irréfragable,
car comme le dit le vieux sage cholagogue du Sancerrois :
"qui s'insère se sert s'il n'est sincère,
qui est sincère sert celle qu'il enserre"
Si j'ai mésusé de la langue, je m'excuse, je m'excuse, je m'excuse.
Je ne voulais pas te blaisser
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de: Machine
à: Brunooz
objet: Tu aurais mieux fait !!!
Tu es conscient de ce que tu écris ?
A se demander.
Coucher avec toi, passait encore, mais t'entendre.
Ne pouvais-tu garder ta langue.
Ma bouche t'avais trouvé bon goût, je m'étais égarée.
Tes goûts sont de boursouflure et d'herpès poétique.
Je passe mon tour, lâche moi,
va déverser ta logorrhée ailleurs,
il y a des sites pour ça.
On y trouverais même des filles qui aiment ça.
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de: Brunooz
à: Machine
objet: mon irréfrénable biche
Tu resteras toujours mon étoile taoïque,
tu m'as montré la voie
et je te remercie.
Tes incunables conseils furent tel ce vol concupiscent d'hirondelles annonçant mon printemps.
J'ai trouvé ce fallacieux lieu que tu m'indiquais,
j'y ai trouvé des chics filles,
toutes simples, oniriques, linéaires,
cryloptique en un mot.
Je l'ai enfin compris,
tu n'étais qu'une étape de ma quête.
J'écoute et j'obéis,
je te laisse,
je t'oublie déjà.
Tu fus flocon de neige,
le printemps se raboule.
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de: Machine
à: Brunooz
objet: connard !!!
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