Comme un minéral précieux enfoui dans sa gangue,
Le désir amoureux nait dans l'obscurité
Se nourrit des ombres, des voiles et des secrets.
Une clarté trop violente et il devient exsangue...
Il anime la chair et reste désincarné
Enflamme les sens mais se défie du sens,
A la recherche de la sensation intense,
Il disparaît dés que l'objet est possédé,
Et s'il renait des ses cendres, son temps est compté.
Le désir se ment, le désir nous ment ou bien est-il myope ?
Derrière les paupières, c'est le cinémascope,
Les souillons ont des airs de reine de beauté
Les voyous des allures de vengeurs masqués
Qui ravissent des sirènes sur leur chevaux ailés.
Quand la salle se rallume, ne reste qu'un écran blanc,
et au milieu du cratère la cendre du volcan.
↧