Éros fait couler beaucoup d'ancres dans les pores des marins perdus de la mer Thum. A s'y baigner en son sein, l'on ne pêche que des regrets lestant les filets d'espoirs. Et le filon s'épuisette dans la chasse éperdue d'un futur englouti sans avoir été pêché mignon.
Egaré dans les courants fuyants des illusions perdues, l'on échoue à tout accastillage, acculé dans des voies bordées d'écueils. Embraquer la manuvre de la densité des 7 voiles peut s'avérer fatal sur l'étal. Les champs des sirènes minent les cimetières des amours défuntes dans la vase à trois temps des grandes marées d'ecchymoses.
Abbatu, il est tentant d'écarter sa route du vent de la renommée qui ne vous adonne plus. Réduire la voilure pour masquer la piètre allure qui affale et amène à l'amer, point de repaire des côtes bordées d'envies.
A brasser à contre bord dans des océans, l'on navigue à perdre vue et la pêche miraculeuse de l'il au trésor devient embardée fatale vers une grève qui s'entend à vous mettre en berne de toute ligne d'horizon nouveau. Le triangle des Bermudes devient mites qui creusent ridules sur les cartographies des projections des écrans de fumée en détresse.
Noyé dans les temps marécageux, l'eau de là parait moins salée que l'addiction amère aux courants anti-dépression qui submergent et contraignent à des vents contraires.
Naufragé du temps et des berges qui passent et ne reviendront plus, l'embarcation risque l'embardée. Ecoper ne suffit plus, seul maître à bord, le capitaine sans plus de cap s'enfonce dans des mers intérieures qui l'engloutissent. Ne reste plus que son chapeau qu'on lui fera porter in memorium.
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