... ventouses.
Et je pissais de partout, et je nétais quune flaque.
Enfin mon calvaire fini, arborant laspect pitoyable dune morve extirpée dun nez très sale, le pantalon à pinces en décomposition ne méritant même plus le vocable de « falzar » ni même de « vieux froc », je retournais un peu gêné saluer en son arche M. Noé, lequel nen avait cure, et profitais de ses conseils sur la qualité des fromages du cru pour aller retirer à la ferme voisine deux bries bien faits, goûtus et fort odorants ; des bries de Nangis
vous savez ?
ceux à qui l'on met parfois une petite feuille décorative sur le haut de la croûte (moins connus que ceux de Meaux, mais je vous assure quaux papilles ils ny cèdent en rien).
Revenu déposer mes instruments au bureau jeus à peine le temps de plonger dans les transports pour quérir mes appartements parisiens.
Un voyage qui me paraît dun long mais dun long !
Car me voilà désormais au présent, sous lil rigolard, méprisant ou excédé des usagés, occupé à crotter copieusement les banquettes, les portes, les allées, les jupes, les pantalons, les godasses, bref tout ce qui a la mauvaise idée de mapprocher.
Ah que jai lair fin ! Mais quelle importance ? Je men fous bien, je suis pressé.
Pressé dun rendez-vous galant fixé à deux pas de chez moi ; pressé de voir là, dans un instant, la mystérieuse jouvencelle qui depuis peu me dépigmente la glotte à coup de dédicaces.
Soulagement
Après celle des quidams la gueule du métro me vomit enfin ; et lon doit ly aider en me poussant avec vivacité hors des rames, car, nouveau triathlète jenchaîne un roulé-boulé, une montée des marches et un départ sprinté, le feu au cul.
Cest que lheure de la rencontre approche à grands pas
↧