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Mais qui a volé le petit pois ? par Letaonmonte

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Il était une fois dans une campagne aussi lointaine que labile, un petit château qu’occupaient un prince et un reine-mère. Dans cette lande propre à l’imaginaire collectif, nous y verrons arriver dans des horribles peaux, Catherine, de neuve vêtue en princesse déguisée dans sa panoplie de souillon. Trempée du diadème à la pantoufle de vair, elle n’avait plus l’air de rien, s’étant laissée surprendre par l’orage. Le chignon de travers elle alla toquer au pont-levis qui se leva, non sans quelques anhélations vu que ça faisait un bail qu’il n’avait pas fonctionné. - Mère, sans vouloir vous importuner, il me sembla que nous ayassions quelque manant à notre porte. Le prince était un poil précieux, ce n’était là que son moindre défaut. - Pas trop tôt mon fils, je commençais à me faire ièche grave ! Catherine avança dans la salle des pas perdus, cherchant quelque âme vaillante, elle se demanda quelle trace de pas suivre, vu qu’il y en avait un nombre considérable, du 35 au 45, elle choisit de mettre les siens (de pas) dans ceux qui arboraient un petit 38 italien. Ils la menèrent à la cuisine où elle surprit la maîtresse des lieux - Bonjour Madame, j’ai vu de la lumière, je suis entrée, j’ai grand froid et j’ai grand faim ! sans vouloir vous désobliger - Yo ! zyva sister, take a seat ! What a Bitch !!!! Jérôme, magne-toi le cul, cette pouf a « grand faim » Alors le prince arriva dans son moule couille bleu turquoise comme une énigme - Tiens, bonjour, salut, dis-moi comment tu vas Depuis le temps que l'on ne s'est pas vus Tu sais, crois-moi je ne t'attendais plus Comme c'est drôle tu vois de se rencontrer là Je dois t'avouer qu'il m'arrivait parfois Tout seul le soir de repenser à toi Oui Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui t'embrassait et te faisait pleurer Tiens, tu vois, regarde, tu vas être étonnée Mais j'ai gardé en souvenir de toi Une photo que tu m'avais donnée Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui te parlait sans jamais t'écouter ! Tiens, c'est vrai, le jour de ton anniversaire Je m'en souviens comme si c'était hier J'allais chez toi t'apporter du lilas Dis, écoute ce disque, il n'est pas démodé C'était je crois ta chanson préférée Tu sais je l'ai bien souvent écoutée. Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui t'embrassait et te faisait pleurer Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé Qui te parlait sans jamais t'écouter Oui, Jérôme, c'est moi, non je n'ai pas changé Je suis toujours celui qui t'a aimé.... - Euh… puis elle s’évanouit. - Take a chance son ! Dégaine ton davier, c’est le moment ou jamais de pouvoir bistourner avant qu’un lustre ne repasse, foie d’animal, l’introduire est principal ! - Mother you are disgusting ! Je ne vais pas sauter la première princesse qui passe, y pensez-vous ? - Ok son, puisqu’il en est ainsi, je vais planter le petit pois, mais je te préviens, à ce rythme, toi, tu ne risques pas de le planter ton poireau… Pour votre gouverne, altesse, je vous rappelle qu’on attend ce moment depuis l’an 40… jdçjdr - Mamoiselle, mamoiselle , reveille-toi ! Et elle se réveilla. Ses grands yeux de bitch le mirent K.O. mais il se contint. - Ma mère est un peu, comment dire… elle est nature et regarde trop les séries télévisées sur M6, à part ça, elle a grand cœur et surtout rêve…hum, … vous aimez les enfants ? Catherine n’eut pas le temps de répondre… - Bordel Jérôme, c’est la misère ! Fuck, fuck, fuck, fils de la plage, le petit pois s’est fait la malle ! - Enfin Mère, cela est impossible, je l’ai moi-même porté à la banque du sperme. - De quoi s’agit-il ? osa la blonde - C’est le petit pois magique, un pois sauteur, un collector Pif gadget… vous n’imaginez pas la perte que sa perte repertante… nous sommes pertus ! - Du calme son, je vais téléphoner à l’inspecteur gadget, lui seul peut nous sauver - Ou vous posséder, répliqua le prince dans sa barbe, à qui on ne la lui fait pas Elle alla vers la free box, se connecta sur Gulli TV et en moins de temps qu’il ne faut pour zapper, l’inspecteur se présenta sur l’écran - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - vous avez appelé l’inspecteur Gadget, l’inspecteur se présente… où sont les menottes ? - Inspecteur, nous vivons un drame terrible, on nous a volé le petit pois - STOP !!!! Mère, je crois qu’y a un bug… sauf votre respect - Bitch, bitch, bitch !!!! se soulagea la reine-mère - Euh… osa à nouveau la blonde, si c’est si important, je peux peut-être vous aider, en mon temps j’ai fais le doublage de l’inspecteur colombo - Oh god ! s’exclama la reine-mère qui comprit soudainement que la blonde était un trans, elle s’en doutait depuis le début, mais elle voulut en avoir le cœur net - Dites-moi jeune hommasse, que penseriez-vous d’aller vous reposer un peu sur le sofasse, vous devez être rompue comme un gourdin, dites-moi? - Ah, ce ne serait pas de refusse chère Madame ! Aussitôt dit, aussitôt fait, la reine-mère installa la blonde sur le sofa, sans omettre d’intercaler un jésus de lyon entre les couvertures… On allait bien voir, pensa-t-elle. - Laisse tomber le petit pois mon chéri, allons nous coucher, demain il fera jour. Et là le prince tel un consort se mit à chanter : http://www.youtube.com/watch?v=NNOw4AesE6s La reine-mère leva les yeux au ciel et claqua la porte de sa chambre en signe de désapprobation. Le lendemain, le café chantait à son tour et non sans perfidie la reine-mère demanda à la blonde : - Avez-vous bien dormi ? - Très mal ! répondit-il, comme une odeur de charcuterie, comme si un buffet campagnard se dressait pour me lévrauder toute la nuit, c’était insupportable ! - Et toi chéri ? s’adressant à son fils - J’ai rêvé… J’ai rêvé d’un martinet qui me pourchassait et je mourrais de faim maman. - Culpabilité ! Pauvres chéris ! Je me fous du petit pois s’il en est ainsi. Je renonce à être grand-mère. Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit… mais c’était un rêve, mes enfants, soyez heureux !

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