Linspecteur Harris se tenait droit à lavant du bateau. Il se demandait encore pourquoi il avait finit par céder aux demandes persistantes de la belle Amélie.
Pourquoi lavoir suivit ici ? Dautres lieux ressemblaient plus au paradis
Cétait une ile désertique. Juste un grand manoir, perché sur de hautes roches brumes, dans un paysage lugubre qui apparaissait.
Donc cétait pour lanniversaire de son Grand -Oncle, qui avait demandé, imposé, à la famille de venir
Amélie lui avait expliqué, quelle pressentait que les tensions familiales habituelles allaient mal tourner.
Cest donc en tant quinspecteur quil était présent. Pourtant secrètement son cur semballait lorsque son regard plongeait dans celui de la belle Amélie. Il aurait tant aimer posséder* le sien de coeur, mais cétait sa secrétaire
.Peut être un jour, qui sait, deviendrait elle sa maîtresse*, son amoureuse, sa compagne, son ciel, son univers, sa galaxie pour toute une vie
Mais la réalité de cette journée l éloigna vite du ciel
..
En entrant dans le grand salon, il vit le vieil homme fier entouré dune assemblée huppée et dédaigneuse.
Il était sec, et semblait dhumeur labile*. Il avait une voix enrouée qui déclinait et aussitôt déchirait le salon. Il persifflait, sarrêtant souvent en anhélation*.Puis il se mit à hurler :
-Je vous ai réunis là, en ce jour. Mais je serais bref. Car voyez vous, il est question de mon héritage.
--Depuis trop longtemps jai supporté vos trahisons, votre hypocrisie, vos vols déguisés.
Lassemblée se mit à chuchoter, latmosphère devint pesante.
-Mais ricanez, jai vu le notaire et signé mon testament
jai tout réglé !
Des protestations émergèrent pour finalement sécraser sous le poids des mots prononcés.
-Donc, je vous annonce que je nai gardé que peu, très peu, voire vraiment , juste si peu dhéritiers, lança t-il dune voix éraillée mais cynique. Il souriait sous les plis de son visage émacié et pourtant noble.
Lourd, très lourd fut le silence qui suivit. Dans lassemblée certaines femmes étaient assises comme des rangées doignons lair hautain. Les hommes fumaient nerveusement
.quelquunes saventurèrent en de fumeuses explications :
-Mais grand- Oncle nous taimons tant !!
Une femme belle dâge mûr, se leva et prit la parole :
-Oui mon cher époux ce nest pourtant pas une énigme* tu le sais depuis tant dannées combien
..
Elle ne put achever sa phrase.
-Comment oses-tu, toi ma femme évoquer lAmour !!!!
-Ne sais tu pas que jai connaissance depuis tant dannées justement, de tes soirées particulières avec le garde du parc ?
De l usage que tu fais de ton corps avec le martinet*, la menotte*, tu es pire quun davier*
Il sorti une feuille où quelques mots figuraient.
Qui héritera de son immense patrimoine, de sa colossale fortune ?
- Tu as tout saccagé, comment peux-tu bistourner* ainsi ce qui fut la beauté et la noblesse dune vie, conserve tes pratiques nocturnes avec ton garde !
-Levaudrer* car jen appelle au ciel, de te poursuivre, et, et
.
-
Il se tu, péniblement il allongea son bras, se saisi dun verre deau, avala quelques gorgées, puis seffondra brutalement. Sa feuille tomba au sol. Seul un prénom y figurait.
Mais la voix de lange qui lavait entendu résonna. Des moutons paisibles arrivaient.
Lassemblée pétrifiée ne pouvait bouger.
-Mais passez donc, je vous en prie !
Mais personne ne pouvait sortir de la pièce..........
La voix séleva :
-« dieu a dit : « je partage en deux, les riches auront la nourriture, les pauvres lappétit » de Coluche
Seuls Linspecteur Harris sentait contre lui la belle Amélie qui venait se réfugier palpitante
Il lui prit la main et l'enlaça tendrement, elle fut pas indifférente....
Ils sortirent de la pièce, linspecteur amoureux pensa que pour une fois, il ny aurait pas denquête, puisque le ciel lavait entendu , un miracle en sorte!!!!
L amour oui plus fort, plus grand se partageait, et la fortune malgré tout aussi !!!!!
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