Ce matin là, on retrouva une nouvelle victime accrochée au pied de mon arbre, comme toutes les autres, elle avait le regard vitreux, preuve d'une mort d'une brutalité sans pareille.
Non loin de là, à bicyclette, l'inspecteur Brian, de son surnom K, arrivait sur les lieux du crime par ce petit chemin sinueux, il suintait de la tête aux pieds. Il commença alors à faire le tour de mon arbre pour scruter le moindre détail de la scène. Comme toutes les autres fois, la victime, un homme viril et dans la force de l'âge, était retrouvé nu, couvert de marques de flagellation sur tout le corps. L'inspecteur K sursauta et recula soudainement lorsqu'il vit les testicules de la victimes rougies et meurtries, entortillées l'une contre l'autre comme si on avait cherché à les arracher.
Il se remémora alors la nuit dernière, passée avec sa maîtresse du moment, une de ses ex riche clientes et adepte de jeux sensuels et torrides. Elle était une experte, top au lit! Il fut alors pris d'une frayeur inquiétante et se gratta machinalement les testicules comme pour en vérifier la présence...
La brigade scientifique arriva sur les lieux à grand renfort de matériel très sophistiqué. Chris, prenait les photos, Elorah, gantées prélevait dans des petits tubes à essai la moindre particule qui permettrait d'identifier le meurtrier. "Dommage!" rétorqua Street, la médecin légiste, en voyant ce bel homme dans cette position, "quel gâchis".
L'énigme prenait une tournure à la fois cocasse et d'une gravité extrême.
On éloigna les journalistes pour éviter de paniquer la population. Cependant, Félix, travaillant à la gazette Annaconte, se faisant passer pour un chat, avait tout vu et saisi son smartphone pour twitter la nouvelle. On le prendrait pour un fou sans preuve ni photo à l'appui. Il sera licencié sur-le-champ pour faute professionnelle.
Pendant ce temps là, de l'autre coté de la ville, un nouveau drame se tramait...
Elle l'avait excité longuement et même si sa libido était plutôt labile, il continuait à la levrauder dans l'espoir d'une récompense jouissive. Mais elle courait très vite et il abandonna la course en état d'extrême anhélation pour se vautrer lourdement sur le lit.
Elle s'approcha de lui tel un félin affamé. Il était déjà nu, excité à l'extrême, respirant avec anhélation, il avait tout accepté d'elle et attendait sa récompense.
Elle saisi alors la première paire de menottes et l'attacha aux barreaux du lit, puis la seconde paire de menottes pour les pieds. L'homme en croix ne résista pas, il était au bord de la délivrance et croyait enfin pouvoir la posséder.
C'est alors qu'elle sorti son martinet et commença à lui chatouiller habilement son orgueil turgescent, puis d'un geste brusque elle se mis à le fouetter partout avec une violence démesurée. "Alors mon chéri, encore prêt à déverser ta semence sans vergogne sur une pauvre dame ?" Elle plongea sa main sous le lit et saisi le davier et commença à attraper ses testicules, à les pincer, à les écraser énergiquement, le malheureux au bord de l'apoplexie hurlait sa douleur. D'un geste précis, elle saisi alors ses testicules et se mis à les bistourner de manière frénétique.
L'homme perdu connaissance.
Elle pris alors son grand sac et alla vider le réfrigérateur de tout son contenu et s'en alla en bonne mère de famille.
On le retrouva le lendemain matin pendu par les pieds.
Au fond de ses yeux vitreux on pouvait lire: « Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de lappétit. »
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