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10 Oiseaux d'enfer et de paradis par Abicyclette

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L’Outarde de Dijon - Le Canartichaut / le Canarnaqueur - L’Hirondelle de citron - Le Serin à cirer - La Vautourterelle / le Vautourtereau - Le Pivert de rouge - Le Goéland à la détente - Le Faucon comme un balai - Le Faisanzibar – Le Coucou Ginou. 1- L’Outarde de Dijon Echassier au plumage ocre-jaune à dessin en cotte de Maille chassé pour les qualités gustatives de sa chair : fine et forte à la fois. Ne pas confondre avec l’Outarde à l’ancienne, à la texture plus granuleuse. Existe en pot, en sachet, en tube. « Prrrt » fait l’Outarde en tube sous pression. 2- Le Canartichaut et le Canarnaqueur Curieux exemple de symbiose entre un sédentaire et un migrateur. Le premier ne peut vivre que de l’héritage du cœur que l’espèce associée a perdu. Le Canartichaut est sensible, prévenant, doux avec sa compagne, très aimant pour ses enfants. Le Canarnaqueur, lui, volète de site en site où il se régale de jeunes dindes et d’oies blanches. Une fois son vice assouvi il s’éloigne immédiatement pour sévir en d’autres contrées. 3- L’Hirondelle de citron Migrateur familier voyageant des vergers du sud vers les grandes villes. Inséparable compagne de la fleur de Coqtèle. En été on la rencontre le soir aux terrasses des cafés. Elle y déploie sa belle huppe décorative qui attire les grands assoiffés. 4- Le Serin à cirer Espèce placide, très difficile à faire réagir. D’un tempérament égal et indifférent à tout climat, tous lieux, même la cage. Sorte de réincarnation animale de Diogène ou du Bouddha, il se suffit à lui-même. Son nom vient de ce que les ornithologues observent qu’après lui avoir passé une épaisse couche de cirage il lui arrive parfois d’esquisser un sourire moqueur. 5- La Vautourterelle et le Vautourtereau Ne sont que coquetteries, roucoulades, frottis-frottas, becquées partagées. Les serres leur servent à se déchirer quelques années plus tard devant le juge aux affaires familiales. 6- Le Pivert de rouge Etonnant exemple d’éthylisme chez l’animal avec le Pivert Mouth et le Pivert bouteille. Espèce dérivée du Pivert à dents qui se nourrit exclusivement de dentifrice. Il existe une espèce intermédiaire, mélange du comportement bizarre et de l’éthylisme des deux précédents, que l’on pourrait définir du mot « artiste » : le Pivert Veronese. Autres branches : le Pivert solitaire qui fuit les bruyantes assemblées et le Pivert à soies, doux comme un cochon. 7- Le Goéland à la détente Poète marin. En période de reproduction la femelle doit longtemps exciter le mâle avant qu’il ne se passe quelque chose. Autre problème de vivacité, au sol : ses grandes ailes le rapprochent de l’albatros : « Exilé sur le sol au milieu des huées Ses ailes de géant l’empêchent de marcher » 8- Le Faucon comme un balai Vif à mine de rien. Faucon est un nom vernaculaire ambigu. Aussi est-il vrai que le faucon comme un balai cache remarquablement son jeu. 9- Le Faisanzibar Libidinal à plumes. Son nom vient de ce que toute son activité tend vers un unique but : la procréation. Après avoir gesticulé une sorte de danse comique destinée à attirer la femelle il doit ensuite, pour pouvoir se reproduire, l’amener à une position singulière et très compliquée bien connue de quelques furieux amateurs : la brouette de zanzibar. 10- Le Coucou-Ginou Espèce localisée dans les Alpes litrophes. D’une incroyable finesse de plume. Longues périodes de nidification. Pond peu. La forme parfaite de ses œufs force l’admiration des connaisseurs. 0- La bécasse toi pov’con - (plus répertoriée) - Espèce éteinte en 2012

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