(sombre,
je ne regarde plus les hommes happés
en solitudes aigries
je ne regarde plus les femmes sifflant
leurs oraisons discrètes
je regarde mon ombre
tantôt lourde
tantôt filigrane
fondre
hors le pogrom
et claire,
parfois
le nez en lair,
la cyme des arbres
retient toute mon attention
et,
quelque fois
la tête au ciel,
la lune ovale
prend tout mon sommeil
et ,
souvent
les yeux au ciel,
les balcons jolis
me captivent tellement
mais sombre,
mes yeux sur le papier et
mon crayon sprinteur
sonne des au-revoir
et,
quelques fois
le regard dans la vitrine,
le beau violoncelle
me charme complètement
et,
evidemment,
le nez fracassé
contre la porte
ne me sied pas vraiment.
mais
toujours clair-
obscur
mon sourire
dit bonjour au jour.)
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