En refusant de reconnaître les doubles journées des mères de familles nombreuses , qui ont interrompu momentanément leurs carrières pour élever trois enfants ou plus, notre ministre qui - ne -réléchit-pas - plus -loin-que -le -bout -de son-nez compromet gravement les retraites futures.
La taux de natalité en France , boosté par les femmes immigrées, suffit à peine à assurer les 2,1% indispensables " à la préservation de l'espèce" .
Il pense naîvement inciterles entreprises à embaucher les femmes à salaire égal, pour leur assurerune retraite de niveau équivalent que celles des hommes.
Malheureusement, toutes les lois incitatives à la parité en matière d'embauche ou de salaire sont largement bafouées.
Si il faut attendre une génération pour que cette poltique de parité soit mise en place, cela représente une génération entière de femmes sacrifiée.
Ce nouveau coup de serpette , fait en douce, est un véritable scandale et pénalise les femmes
déjà lourdement pénalisées dans leurs carrières et leurs salaires.
Tous les effets de manche demeurent vains si on fait reculer la loi de façon aussi obscène.
Monsieur le ministre, Nous aimerions que vous considériez le fait que les femmes n'ont pas toutes la même chance que la vôtre, d'être recommandée et appuyée par un ministre pour obtenir un poste aussi rémunérateur chez les Bettancourt.
Non, monsieur le Ministre, nous ne pouvons pas promettre d'effacer des ardoises fiscales, ni d'attribuerdes petits rubans rouges. En conséquence de quoi, malgré nos diplomes, nous devns nous contenter de salaires parfois bien médiocres.
Si en plus , vous nous rackettez au moment de la retraite, nous serons toutes contraintes de ne plus avoir d'enfants.
Nous n'avons pas toutes la possibilité, ni surtout l'envie , de prendre un protecteur pour nous assurer un salaire correct.
Si vous voulez encore nous tondre la peau des os, croyez bien que les femmes ne se laisseront pas faire.
Vous avez déjà grandement abusé des faiblesses du système.
En vous attaquant aux femmes , et en leur enlevant la possibilité de faire des enfants , sous peine de ne pas pouvoir assurer leur survie future, vous allez mettre le feu aux poudres.
Puisque le confort des chevaux vous interesse visiblement plus que le sort des femmes et des enfants, vous n'aurez plus que de vieux canassons pour voter pour vous.
Hugh !
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