Monsieur,
Je vois bien que vous vibrez pour moi ! Vous vibrez, vous vibrez, vous vibrez
Il faut vous dire mon effarement davoir reçu autant de vibrations en si peu dinstants.
A tel point que jai essayé dabord de contrefaire la chose en tremblotant des deux mains, puis en me déhanchant le plus rapidement possible, à la façon des yéyés, dans langoisse dun tour de rein.
Le résultat nétant point satisfaisant je passais au visage.
Je constatai de nouveau limpossibilité de réitérer votre performance mais je men approchai un peu en sollicitant le mécanisme paupière/il droit puis paupière/il gauche dans lordre et alternativement..
Oui, je m'approchai de votre frénésie vibratoire, la vérifiant plantée devant mon miroir de salle de bains, celui qui a lheureux devoir de refléter chaque matin une femme moderne en train de se maquiller, et pus ainsi en déduire immédiatement que javais affaire à un épileptique !
Effroyable maladie ! Angoissant boulet à traîner pour la triste victime
Mais rassurez-vous, elle ne rebute pas forcément la rencontre.
Jaurais volontiers, en son temps, pris un pot et même deux avec monsieur Dostoïevsky, un épileptique autrement célèbre, histoire de taper la discut au sujet des frères Karamazov (mais je ne tiens pas la vodka aussi bien que lui
).
Toutefois ne négligeons aucune hypothèse : Est à considérer la possibilité dune déformation de lespace-temps informatique, ou de brusques contractions de bits .
Dautant que la série de portraits que vous me dévoilâtes, en plan rapproché, ne laissait plus trop supposer lembrasement ponctuel et douloureux de votre cervelle.
La dernière image surtout, où votre gueule d'amour et votre torse musculeux inspirent si bien la promesse de la pamoison indolente du désir assouvi !
Pourtant, nimaginez pas que ces profondes réflexions proviennent dune commune chasseuse de volatiles, dès louverture légale s'embusquant au creux dun fourré, la besace chargée de cartouches et dappeaux, ne pensant quà tirer son coup
Non, il se trouve que jai une complexion naturelle qui me permet de dominer les impulsions violentes de trop sensuelles émotions.
Aussi, je vous prie de boire une tisane apaisante en méditant sur l'élaboration de subterfuges plus littéraires - en publiant ici-même un brillant commentaire par exemple, ou, si vous êtes trop timide , en prenant un abonnement pour m'envoyer un message privé - et, vous remerciant encore de votre admiration ondulatoire vous envoie par retour des encouragements à la pelle, à la pelle, à la pelle, à la pelle, à la pelle, à la pelle
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