S'agripper au rocher, mince bouée d espoir. encore un peu, encore un effort.
Il y a toujours ce rai de lumière, minuscule, il est présent. Ne pas le perdre des yeux, le scruter encore et encore, témoin de l'existence.
Soudain, une lame de fond plus intense que les précédentes. Une lame, là, au fond de la désespérance, celle qui condamne à tout jamais.
Ultime coup de poignard qui fait bien plus que blesser, meurtrit, assassine la vie, les rêves.
Les aspérités du rocher torturent ses mains déjà écorchées. Lâcher prise lentement.
Souffle ralenti, se laisser glisser. se naufrager.
La douleur se calmera, les déferlantes la happeront.
Puis, la nuit obscure viendra et avec elle, enfin, le possible de la sérénité.
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