Il semble que les fleurs sur les eaux endormies,
Flottent à lunisson du silence allongé,
Que les ajoncs épars - un crapaud a plongé -,
Sirotent les reflets changeants des accalmies.
Il semble quon entend, du vent, les chuchotis,
Quand les tiges ; roseaux et les vasques ; bougies,
Sur le calme miroir aux feuilles élargies,
Bercent sans fin - le temps - au gré des clapotis.
Il semble que le vert embrasse tout, sétale,
Caresse au bord du ciel, le blanc des Nymphéas,
Lorange et les lotus, dansent, alinéas ;
Enfants, au creux des nids, leur ronde végétale.
Il semble que du fond, des linges et des draps
Baillent et que leurs plis reposent sur les berges.
Que dans le soir fané, se balancent des cierges
Nimbés du bleu des nuits, des jaunes des cédrats.
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