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Enfant je nen rêvais pas,
peut être est ce parce que garçon
ni maman ni papa
ne mavaient parlé de ces bonbons.
Alors jai grandi dans linsouciance
ne présageant pas de lavenir
bien que dans la cour du collège de mon enfance
je perçu en ce début de classe de cinquième un trouble menvahir.
Ne rigolez pas ! Chez nous en campagne
ramasser des pissenlits pour les lapins
ne nous ouvrait pas des horizons sur les montagnes
pas plus dailleurs que, pour allumer le feu, des pommes de pin.
Javais bien appris en histoire
que Charlemagne était tout compte fait initiateur
de ces travaux annexes que lon appelait devoirs
mais ne me doutait pas quun jour ils deviendraient labeur.
Oh diantre ! Quelle fut la surprise
de ma mère de sapercevoir à son grand regret
que son fils avait subitement lâché prise,
lui qui pourtant dordinaire au tableau dhonneur souvent se hissait.
Je vais vous le donner en mille.
Non non ce nest pas un conte de Noel.
Hier soir sur PCC en lisant un commentaire tissé de pleins de fils
je crois bien que jai eu une révélation
quà ma mère je vais livrer avant quelle ne se défile
pour lui prouver quun rien peut vous faire perdre la raison.
« Un rien », entendons nous bien, nest quun mot.
Vous savez tant de choses
Point nest besoin que jen fasse trop
avant que vous compreniez de qui parler je nose.
Comment !vous minterpellez pour déjà connaitre le dénouement ?
Voudriez-vous croquer la pomme avant de léplucher ?
Miséricorde ! Devrai-je me livrer aussi rapidement
alors que jai mis tant dannées pour décoder ?
Puisquattentives vous êtes alors disons
que cest grâce à vous que jai découvert,
devrai je vous le dire au fond dune cave à charbon,
cet émoi qui bouleversa mon univers.
Maman je vais te dire pourquoi je ne retenais pas mes leçons.
Enfin peut être je me trompe.
Je men doutais bien un peu avant de lire ce commentaire sur les ponts
mais la jen suis presque sur, pas besoin de pompe.
Maman tu ne mavais pas di
que quand tu avais rencontré papa
ton cur avait trouvé le paradis.
Les profs eux ils ont rien compris ; je nétais pas gaga.
Maman dis moi, ca vient de la
si aujourdhui je les appelle Princesses,
elles qui font mon bonheur à chaque pas,
elles qui ne méritent que tendresse ?
Maman je crois comprendre que cest grâce à elles
que, denfant en classe de cinquième, je suis devenu adolescent.
Ne me gronde pas ; déjà elles étaient aussi belles
que tu les sur cette seule photo de toi à dix huit ans.
Maman, aujourdhui ce sont elles qui mapprennent des leçons
alors je peux bien Vous rendre cet hommage.
Je vais vous lavouer, en classe de sixième nous nétions que des garçons
Vous êtes arrivées simplement
..à me faire redoubler
..pas davantage
Maman jai dis « Vous »
..parce que cest Toi
la première qui ma fait apprendre mes leçons.
Merci petite maman
Cypou le 18/12/2012
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