Chaque samedi après midi je passe chez le barbier, une petite demi heure à me faire raser.
Pas de chance, je n'ai pas encore trouver un maître de l'art qui rase au sabre, je dois me contenter d'un rasoir jetable.
C'est chez ce barbier que je me retrouve. Je n'ai pas de miroir à la maison, ni au bureau encore moins au chantier.
Des retrouvailles discrètes, un sourire, quelquefois un clin d'il, je ne fais pas dans l'exubérance, grands discours et autres claques dans le dos !
Ça me rappelle une histoire. En 1986, perdu au fin fond de la brousse Zambienne je suis resté trois mois sans miroir, à la fin je n'en pouvais plus, je me suis tapé 400 kms de pistes pour en acheter un.
Autre histoire. Hans Sylvester grand photographe des tribus du Sud Éthiopien raconte qu'après avoir montré les photos qu'il avait fait des Hamers aux corps peints ces derniers ont fait évoluer sensiblement leurs décorations.
Tout ça me rappelle ma bien aimée qui en voiture se mire dans le rétroviseur à chaque km parcouru...
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