Il est 18h. Savez-vous où se trouve votre femme ? La publicité court dans les couloirs du métro, des hommes courent après des femmes et leur font la cour, dans le fond c'est, cachée dans les oubliettes que la vie renoue avec les amours qui tirent les ficelles du monde
Et toi t'es là, à ne rien dire comme d'habitude.
Le cinq à sept c'est mieux qu'un quatre heures, ce n'est pas du réchauffé, juste une envie qui a couvé dans l'inconscient, une autre vie qui sort de la somnolence du subconscient, l'insouciance d'une adolescence en renaissance.
Il faut travailler, mettre ses oeillères de la bienséance rater un peu sa carrière pour s'aligner sur la projection de sa vie, gommer ses rêves qui ne furent que des avant- projets mal classés, ne pas donner suite à un bonheur possible.
La jeunesse ne se compte pas sur son état civil, le coeur a des raisons qui embrouillent les esprits et enflamment les passions. Un sourire, un regard, les chairs en émoi, retrouver l'étincelle d'une émotion enfouie dans les plis du temps. Pas de contingence ni d'indigence, juste une nécessité d'envie, des soupirs en souffrance, l'errance en ange gardien, se perdre pour se retrouver dans une vie en prêt à porter.
Tu ne dis rien, tu consens sans lamentation, sous abri d'un faux courage en guise d'orage.
Il est 18h, le temps ouvre ses parenthèses, les amants se mettent à l'aise, il est l'heure de reprendre du temps au temps.
Ce n'est rien qu'une envie d'envie.
Il est 18h, bref instant, trop brefs instants
Lcm
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