"Il est 18h. Savez-vous où se trouve votre femme ?" La publicité court dans les couloirs du métro, des hommes courent après des femmes et leur font la cour. Rien ne change depuis les cours de récréation, ou si peu. Passe-t-on vraiment un jour dans la cour des grands ?
Que veux-tu que je te dise...
Les 4 heures se transforment en cinq à sept mais c'est encore une question de goûter, d'autant de pause dans le cours du temps. Dans ce manège éternel, en quête des nos premières émotions, nous tournons court. Et le temps s'allonge.
Au je du "cours après les mois que je te rattrape", les illusions sont délaissées pour des remords moi encore. On se course les uns les autres dans une chasse à courre quel qu'en soit le terme pour essayer de remonter un temps, soit peu, le cours de sa vie.
Côté cour, je reste à court d'argument. Côté jardin secret, la Seine reflète tes désirs irisés dans vie. La cour n'est plus d'honneur. La ronde des amours au cours bouillon dérive peu à peu l'errance vers une cour des mirages. Pèse-t-on un tant soit peu au long cours ?
Que veux-tu que je te dise... Je reste sans voix de recours.
Il est 18 heures. Le temps d'une parenthèse, tu donnes libre cours à ton envie de rester en vie.
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