Ah ? ce nest pas ta fête ? Bah tant pis
moi je lai décidé ainsi et tu le mérites bien !
Alors voilà, jai un cadeau à te faire
Depuis ce jour où je tai vu à contre jour dans cette rue
je tai cherché. Nous nous connaissions déjà un peu, et jaimais la douceur de ta voix, léclat de ton sourire, et ce charme naturel dont tu ne semblais pas vouloir jouer.
Je suis allée à ta rencontre pour donner du sens à lattirance qui était la mienne. Quelques mois se sont écoulés au cours desquels nous échangions de temps en temps autour dun repas, dune conversation téléphonique, dun échange de textos.
Un soir jai osé técrire ce que je ressentais
et tu mas répondu à quel point tu avais été touché, combien mes mots tavaient fait plaisir, mais
(mais..c'est le mot qui tue..) tu mas avoué une relation depuis une quinzaine dannées, relation qui sétiolait et à laquelle vous veniez de donner un nouveau souffle.
Nous navons pas pour autant arrêté nos échanges
jusquau jour où tu es venu chez moi un après midi pour mouvrir tes bras. Et cela fait plus dun an maintenant que jai enfilé le costume de maîtresse. Je métais pourtant bien juré de ne plus jamais entrer dans ce rôle pour lequel je nai aucune compétence.
Tu ne te sens pas vraiment bien non plus dans ce costume dhomme qui trompe, et tu culpabilises de ne pas être en mesure dêtre acteur de ta propre vie, de prendre tes responsabilités pour retrouver un équilibre quel quil soit. Tu es empêtré avec la hantise de faire du mal
Je sais que tu attends que la vie décide pour toi
tu te laisses porter.
Alors, pour ta fête, pour que tu ne te sentes plus obligé de venir ne serait-ce que 10mn quand ton emploi du temps le permet, au point où parfois tu ne retires même pas ton manteau
pour que tes nuits retrouvent le sommeil, pour que tes rides cessent de se creuser..
Je te libère ! Vas ! Vis ! et ne reviens pas.
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