Lespoir est un peu la consigne du cur. Le lieu secret où un autre nous-mêmes, déposerait tout ce qui ne nous appartient pas.
Un voleur en gants blancs. Séduisant lorsquil vous approche, beau parleur que lon ne veut quécouter.
Un peintre de lesquisse, qui par petites touches, illuminant le tableau de lexistence, ébaucherait sur la toile de la vie, les premières couleurs de ce qui pourrait être.
On contemple son uvre. On lui parle, on veut connaître son Art. Il ne promet rien, mais, on croit lentendre.
Il nous répond cest sûr, mais, de ses lèvres, aucun son ne sort. Alors, on saventure à déchiffrer ce quil ne dit pas.
Le moindre geste, le plus imperceptible changement nous transporte, nous soulage
Et le temps passe. Sa silhouette sennuage. Il danse. Il séloigne dun pas léger, en nous tournant le dos. Emportant nos rêves pleins ses poches.
Sous ses pas, on devine à présent, les cercles frissonnants, que le caillou de la pensée avait fait naître en ricochant sur leau de nos désirs.
Cercles qui au fur et à mesure, sestompent et disparaissent, pour sen aller dormir au cimetière de nos illusions.
Texte remanié. Réédition juin 2010.
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