Chez Maurice, ce n'est pas le "Blitz".
Sans vouloir caricaturer le géant de la place Randomme, (la comparaison pourrait lui être néfaste,) chez Maurice subit un succès aux causes inversement proportionnelles à celles du Blitz : la rançon de la gloire modeste tient beaucoup des finesses de l'alambic du père Magloire, certe, mais cette vareuse toison serait très castratrice, ou bien, dit en termes plus choyés, cette unique vision serait bien réductrice .
Il y a toujours des moules chez Maurice, mais elles sont toujours plus fraiches que celles accrochées aux tabourets de bar du Blitz.
Là, où cela se corse, c'est l'espace vertigineux séparant les comportements observés chez Maurice et au Blitz.
Chez Maurice, il est aisé de sortir de sa coquille; au bar du Blitz, les moules gardent leurs coquilles et portent ostensiblement leurs fourrures, dédaignant le vestiaire, sans doute pour mieux souligner le contraste fait avec leurs sacs à main rasés, nonchalament exposés aux regards blasés.
Toute la différence entre être et paraitre, en somme.
Chez Maurice, les échanges vrais et chaleureux sont toujours présents, alors qu' au Blitz, l'humanité a du passer par là, un jour de révolution ou de libération, comme une gouge céleste , puis est restée accrochée au passé révolu et refermé.
Les vagues des parfums méthyliques des amitiés retrouvées s'opposent aux bouquets délétères des conversations dépassées, comme un feu d'artifice et un bouquet de fleurs fanées.
Inutile de chercher à syncretiser, on ne compare pas la douceur de la combe aux tourbillons d'un fleuve.... Maurice et le Blitz... Sacré Fernand" et "De l'importance d'être sérieux"....
Principe du Jeu "Chez Maurice": à partir de 10 mots ( plus un onzième inventé : "syncrétiser" ) écrire un commentaire, suite à une sortie PCC entre ami(e)s ! Ces mots étant donc : moule, Lacombe ( ou la combe ), corse, rançon, vague, géant, vestiaire, vertigineux, gouge, caricaturer :)
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