La toile s'étoile sous l'effort
La toile endure, assure dur
La toile amorce la morsure
La toile enfonce la décence
Annonce la défonce, la défonce
Sublime défonce des sens libérés
Subtile défonce des sens insensés
Sublime défense d'entrée sans extasier
Subtile défense de pénétrer sans mouiller
Sublime défense de perpétrer le muet forfait
Subtile défense de perpétuer le solitaire forfait
Sublime défonce d'allers et venues à main nue
La toile rude du jean dur se presse aux fruits mûrs
La toile rude du jean dru enserre la chair nue
Les paillettes du jean émoustille l'écoutille
La proue, la poupe et toute l'étoupe s'en salive
Mamour avec amour laboure son orifice,
Mamour, exquise, se fait reluire son interstice
Mamour folle, se fourre, se phosphore la métaphore
Mamour amoureuse savoure son amour sans effort
Mamour se bourre de trois doigts
Trois doigts adroits à son endroit
Trois doigts adroits sur la couture
Quadruple surpiqûre dure si dure
A la chair nue de ses fruits mûrs
Mamour ne s'étonne pas du téléphone qui sonne
De ce « J'ai envie de toi » énoncé par une voix d'homme
Ce « J'ai envie de m'enfoncer en toi » qui résonne...
Mamour s'en vertige, sombre et vibrionne.
V.V
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