Slameur français, Kwal a à ce jour au moins 9 albums à son actif.
Dans ce commentaire, je ne vous parlerais que de quelques slams de son troisième album : "Là où j'habite", celui qui m'a donné le plus de frissons, tellement la réalité envahissait mes oreilles, dans sa (triste) beauté.
Le premier slam qui m'a donné des frissons, et m'a mis les larmes aux yeux par sa beauté, sa tristesse et sa vérité criante, est "Des fleurs". Ce texte, probable hommage d'un fils envers sa mère, décrit bien la souffrance vécue lorsque l'on perd un être cher. Mes mots ne sont pas suffisants pour décrire la beauté de ce slam, je ne peux que vous inviter à l'écouter.
Le second titre dont je souhaite parler, est "Un bout de route". L'émotion est à nouveau au rendez-vous, les frissons également. Le coeur se pince, les larmes montent aux yeux. L'amour, ses doutes, ses promesses de bonheur... Tout en étant réaliste, et un peu humoristique, Kwal arrive à faire ressortir les sentiments amoureux qu'on peut avoir (eu). Nos propres sentiments se révèlent à l'écoute de ce slam, notre coeur vibre, Kwal arrive à donner l'envie que le (la) destinataire de cette beauté, ce soit nous...
Le dernier titre, celui qui me tient le plus à coeur, et dont je souhaite le plus parler, est "Bonhomme". Ce titre a été créé en hommage aux enfants épileptiques du centre de Toul Ar C'hoat : Kwal était venu nous voir deux fois. La seconde fois, le dernier morceau, il disait qu'il nous le dédiait. Pour vous, ce texte ne sera sans doute qu'un slam comme un autre, mais s'il y a dans le lot des lecteurs des épileptiques, je peux juste vous dire que ce slam, c'est à nous qu'il était dédié.
Bonne écoute
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