Mais non, je ne tai pas oublié ! Bonjour PCC
Tu es vivant, là, dans mon cahier tissé débauches ou bien de textes travaillés et parfois retravaillés.
Ce sont souvent quelques fragments de lordinaire : mon pain, mon journal du matin, le café acheté à la brûlerie du coin et le temps qui passe.
Un zeste de fiction que jai nommé « sept jours dans la vie dAlexandre ». Quand Alexandre était mon quotidien, je suis dedans.
L'écriture vient doucement. Jécris ce grand chambardement. Incessant.
Jaurais voulu garder un peu de distance, mais comment ?
Le présent me bouleverse toujours autant.
Toute peuplée comme je le suis de la manière dont sy inscrit le fabuleux passé,
ou plutôt le vécu.
Aucune nostalgie pour autant.
Cela sécrit comme une urgence.
Un présent non masqué, territoire récent dans lequel je mengouffre avec les mots, comme on joue avec les ombres du réel, devenues tellement familières.
Sept jours dans la vie dAlexandre, chacune des pages est dans chacun des instants.
Mon intime, mon intense, ces éclats où je ressens l'imminente implosion qui va me projeter dans la totale immensité silencieuse
.
Jaime, je meurs, je vous aime, je técris
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