Un soleil méritoire éclaire cette vie
qui va vers une brume, où la jetée
de cette aube ( en lui le seul espoir )
est un enfant né de Juillet
des oiseaux tournent sous un ciel
qui est le nôtre et ne l'est pas
les pas jetés des heures trop pleines
habitent un songe où nul ne va
y puiser là force de vivre
et ce désir qui fut parmi
des amis fiers de leurs dérives
et des bréviaires pour notre nuit
apporte en toi et par toi même
ce qui te meut, ce que tu crains
les années d'études au poème
leur amitié comme un écrin
oui pour le vivre passager
dans le noman's land d'ici
j'aurai déserté les sentiers
des âmes pieuses dans leur lie
mais vivre est un corps très honnête
pourvu que l'or en soi s'éveille
qu'importe le dogme et ses prophètes
le devenir du monde... Veille !
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