Le lac,
Cette étendue deau aux reflets mille facettes encerclée de collines varoises (jy tiens).
Cest lété.
On y nage longuement, on sy croise, on sémoustille
Lieu de légende et accessoirement lieu du crime.
La plage,
doù se réfléchit la lumière blanche des galets ronds, les corps salanguissent au soleil.
Les hommes vont et viennent, se cherchent, sobservent, se trouvent ou parfois ne savent pas très bien ce quils cherchent ni ce quils trouvent. Mais ils ne sont pas là par hasard. Ils ont leurs propres codes, nul nest censé les ignorer.
Le bois,
où sengouffre le vent chaud dans les feuillages, là où les corps senlacent, où les plaisirs sépuisent dans des chambres de verdure à peine dissimulées. On sy réfugie aussi, tapi derrière un buisson à la première torpeur ou terreur venue. Le bois au clair de lune cest celui de nos cauchemars denfant, celui qui nous faisait si peur, avant
Encore maintenant.
Le parking,
improvisé mais où chacun a sa place réservée. Il semplit et se vide
Sas entre le monde extérieur et la scène où tout va se jouer. Nous nirons pas au delà.
Les personnages,
Franck va désirer et aimer Michel
fasciné par sa dangereuse beauté et son corps si blond et sa belle moustache à la Magnum.
Henri, le nouvel ami sera là tous les jours assis à la bonne place ni trop prêt, ni trop loin... pour saisir ce qui se trame.
Dautres nont pas encore de prénom pourtant ils se connaissent intimement de corps mais pas suffisamment desprit...
Il y a celui qui na pas la côte, le jaloux, le bon pote
Enfin un commissaire passera par ici et repassera par là en quête dindices et de sens semant derrière lui les inquiétudes et les certitudes.
Huis clos éblouissant !
Bande annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=eZWvLh9khVs
"Colle ton corps ravi contre le mien qui meurt
Denculer la plus tendre et douce des fripouilles.
En soupesant charmé tes rondes, blondes couilles,
Mon vit de marbre noir tenfile jusquau cur.
Oh vise-le dressé dans son couchant qui brûle
Et va me consumer! Jen ai pour peu de temps,
Si vous losez, venez, sortez de vos étangs,
Vos marais, votre boue où vous faites des bulles "
Extrait "Le Condamné à mort" de Jean Genet
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