Cheminements poétiques,
Je men allais, la rosée matinale exquise
Caressant de ses lueurs cristallines mon regard,
Vers ces contrées sauvages où lété à sa guise,
Dans les champs affichait ses trésors à part,
Avec élégance les javelles de paille se couchaient
Inlassable rengaine de lartisan des lieux,
En toute saison, ses gestes cultivaient le mystérieux,
Des mots aux consonances, à tout il touchait
Le temps puisait à la source du silence.
Du lieu, pas âme fébrile ou renégat
Qui ne sautorisait le vagabondage des sens,
Que ,seul, le cliquetis de la faux néveillât.
A lauberge comme à léglise trapue et austère
De marronniers flanqués tels des soldats
Le saluaient au moindre friselis de son regard
Sa présence sculptait lespace tel un mystère
Le Colombier _2013_07_31
JPS
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