Toute littérature est dune certaine manière, comme un roman policier. Il faut quau début du livre on ait limpression de ne pas connaître quelque chose qui sera donné au fur et à mesure que le livre va avancer et qui sera de plus en plus intéressant ; qui donnera limpression quau début on va commencer puis une autre question va se poser et après celle-ci une autre, puis une autre, une autre
Pour que tout se résorbe à la fin
Cette idée du livre ne serait-elle pas applicable aux relations qui se tissent sur PCC ?
Il faut quon puisse rêver et quon ait envie de jouer avec, de recommencer quelquechose dun autre ordre.
Tout discours, quelquil soit-poétique, amoureux, romanesque, littéraire
- ne sera jamais que le prétexte dun autre discours puis dun autre
Finalement, il y aura une poursuite de la « vérité » qui changera au fur et à mesure que lon parlera. Le discours ne sarrêtera jamais. Et la « vérité » ne sera jamais atteinte. Il y aura toujours finalement une ouverture vers quelque chose à dire : le besoin de dire quelque chose sur le monde. Et lénigme (hou, hou es-tu là ?) se multipliera sans cesse. Sa propre solution ne sera quune AUTRE ENIGME en plus.
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