Quantcast
Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5180

Entre tes doigts par BARDAMU

$
0
0
J'ai mon refuge entre tes doigts Et comme un oiseau je picore Des miettes d'astres des trésors Je plonge tout ébouriffé Dans une tasse de café Qu'amie tu prépare pour moi Chaud et black comme les regards De môme au pied des blocks decomposed body Éclatant dans le feu Émoi Des fêtes grisou des pétards La chair des grenades sacrée Désormais elle fera honte Au charbon l'acier la fonte Seule à leurs doigts sourit la mort Puisqu'on ne leur offre que ça Autour d'eux naissent des canyons Bourrés de renards aux abois Remontés par les trous Bengale Des déserts noirs qui nous régalent Café neigeant des météores Sur macadam où toi et moi Aux renards dessinons mignonnes Des roses qui jamais n'explosent J'ai mon refuges entre tes doigts Je barbouille mes plumes claires D'un air d'inconnu pour te plaire Dans le café éphémère ose La flamme unique de nos corps Je vois notre reflet danser Les mômes y trempent leurs doigts Y cherchent la douceur des choses Ne connaissent rien aux caresses Rouge bleu vert dans la cité Des fleurs sourient très édentées Sur trottoir noir repeint d'effroi Se posent ça pète et nous blesse Tombés du ciel baisers de mort Autours deux crament des bagnoles Dans des desserts les derricks rient Cocktail voila!Black poudrerie Bourgeois buvant à leur santé Gin feez whisky vodka deux doigts Vas-y allume! C'est l'aurore Tendre incendie fuient les renards Trottoirs café qui farandole J'ai mon refuge entre tes doigts J'aime voir mes parfums bruler Dans ton encensoir aux flanc d'or Volé aux autels du SOLEIL Tu habilles mon corps d'abeilles Et mon suc éloigne la mort Café les mômes repèrent Le désespoir passant par là Blacks au pied des blocks à l'affut Prend ses quartiers dans leurs regard Le sable blanc le sable gris Et le même désert promis Au creux du ventre au creux des doigts Pour tout faire sauter c'est vu Sans être riche Ils sont rois Café noir amer c'est la guerre Au cœur des cités les renards Refusent d'habiter des trous Dans les murs comme des lézards Leurs désert sont des euphories Des roses qu'ils arrosent fous Du rire aux mômes aux doigts Serrant fort la main de la mort J'ai mon refuge entre tes doigts Quand tu fais chauffer le café Noir Que devine dehors Dessus Macadam allumée La chair de grenade sacrée De notre grand désir qui bat Avec l’âme de la cité S’éveillant encore.

Viewing all articles
Browse latest Browse all 5180

Trending Articles