J'ai mon refuge entre tes doigts
Et comme un oiseau je picore
Des miettes d'astres des trésors
Je plonge tout ébouriffé
Dans une tasse de café
Qu'amie tu prépare pour moi
Chaud et black comme les regards
De môme au pied des blocks decomposed body
Éclatant dans le feu Émoi
Des fêtes grisou des pétards
La chair des grenades sacrée
Désormais elle fera honte
Au charbon l'acier la fonte
Seule à leurs doigts sourit la mort
Puisqu'on ne leur offre que ça
Autour d'eux naissent des canyons
Bourrés de renards aux abois
Remontés par les trous Bengale
Des déserts noirs qui nous régalent
Café neigeant des météores
Sur macadam où toi et moi
Aux renards dessinons mignonnes
Des roses qui jamais n'explosent
J'ai mon refuges entre tes doigts
Je barbouille mes plumes claires
D'un air d'inconnu pour te plaire
Dans le café éphémère ose
La flamme unique de nos corps
Je vois notre reflet danser
Les mômes y trempent leurs doigts
Y cherchent la douceur des choses
Ne connaissent rien aux caresses
Rouge bleu vert dans la cité
Des fleurs sourient très édentées
Sur trottoir noir repeint d'effroi
Se posent ça pète et nous blesse
Tombés du ciel baisers de mort
Autours deux crament des bagnoles
Dans des desserts les derricks rient
Cocktail voila!Black poudrerie
Bourgeois buvant à leur santé
Gin feez whisky vodka deux doigts
Vas-y allume! C'est l'aurore
Tendre incendie fuient les renards
Trottoirs café qui farandole
J'ai mon refuge entre tes doigts
J'aime voir mes parfums bruler
Dans ton encensoir aux flanc d'or
Volé aux autels du SOLEIL
Tu habilles mon corps d'abeilles
Et mon suc éloigne la mort
Café les mômes repèrent
Le désespoir passant par là
Blacks au pied des blocks à l'affut
Prend ses quartiers dans leurs regard
Le sable blanc le sable gris
Et le même désert promis
Au creux du ventre au creux des doigts
Pour tout faire sauter c'est vu
Sans être riche Ils sont rois
Café noir amer c'est la guerre
Au cur des cités les renards
Refusent d'habiter des trous
Dans les murs comme des lézards
Leurs désert sont des euphories
Des roses qu'ils arrosent fous
Du rire aux mômes aux doigts
Serrant fort la main de la mort
J'ai mon refuge entre tes doigts
Quand tu fais chauffer le café
Noir Que devine dehors
Dessus Macadam allumée
La chair de grenade sacrée
De notre grand désir qui bat
Avec lâme de la cité
Séveillant encore.
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