Apprivoisement
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Que de conciliabules liés, déliés de par le temps fleuri,
Que d'élans de ton coeur vers ces doux rêves
Enchevêtrés dans ce labyrinthe de vie endormi,
Et dont l'âme ne souffre ni de répit ni de trêve..
Mes mains aux tiennes unies, par ce firmament
Qui nous apostrophe et nous ensorcelle,
Qu'il est divin ce sourire à l'orée de ce serment
Plein d'extase dans ta démarche de jouvencelle
Le passé saigne encore de mille meurtrissures ,
Ses traces se disséminent comme ces pétales
Dans le cours du ruisseau où ta commissure
Aux lèvres se détache, sur ton regard s'étale...
Comme autant d'envies par ce matin estival
Ton corps se libère et s'éprend de fous désirs
Ensevelis, cachés, couvés , tel un festival
Tu en fais un langoureux artifice de plaisir....
La nature nous enlace, nos corps épris
Notre paradis dont l'antre est fécond ,
S'enhardit de ces cris d'enfants non appris
Auxquels l'étreinte du temps nous répond...
Le_Colombier_2014_02_14
Ecritures, écritures comme celles du jardin des caresses où l'esprit transporté dans les rêves cueille les fleurs aux pétales enchanteresses...
Douceurs d'une vie, où parler n'est point salutaire, où les simagrées d'autrui sont d'absurdes émanations incantatoires, en mal de racines....
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