A laube qui souriait à peine
Une pêche volée sans malice.
La journée sannonçait
Nonchalante et chaleureuse.
Si telle fut la vie
Le suc amer de lexil
Dans les vastes villes
Aux toits rouges.
Sous les ailes fermées de la nuit
Les femmes aux longues jambes,
Aux cuisses si blanches !
Mon corps chavirait
Et je damnais mon âme.
Si telle fut la vie
.
Le dialogue avec les astres,
Les caresses de la Voie Lactée.
Une étoile obstinée
A indiquer le Sud.
Il avait navigué
De Crète à Chypre
Par une nuit d'été magique :
Il avait bu le silence de la mer
Et écouté les mots des étoiles.
Si telle fut la vie
Ces femmes en noir,
Regard baissé,
Gestes lents
Comme berceuses anciennes.
Si telle fut la vie
Cette terre
De jeunesse marine,
Une île sans port.
Si telle fut la vie
Ces retours nocturnes,
Ni rencontre, ni fête.
Les tombes obscures
Dévorées par loubli.
Si telle fut la vie
Si telle fut la vie
.
Que tombent toutes les étoiles,
Quelles soient larmes de diamant
Des hommes sans cur
Refusant de pleurer
Sur leurs crimes séculaires.
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