Quand j'étais jeune je me cherchais dans les livres
et je flânais d'étal en étal prenant l'air
frais du matin goûtant les ponts de brumes ivres
ruminant les pensées précises d'un ciel vert
rien ne me retenait à la douceur de vivre
j'allais confiant en ma propre tristesse vers
les pages blanches du temps que je croyais suivre
aux berges de la Seine d'approchants hivers
Mon corps tu me guidais comme un fleuve au cours libre
toujours un peu devant moi gardant l'équilibre
instable de ma vie au fil des vieux quartiers
et maintenant je me retourne mon cur vibre
j'ai tant laissé de moi dans ces jardins altiers...
Paris, mon amour... tous les lieux sont les derniers...
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