Quantcast
Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5180

Rencontres fortuites au Salon du Livre 2014 par Jules Félix

$
0
0
Un trajet en RER, rapide pour une fois, mais j’étais malheureusement entouré de deux zigotos, des "djeunes" d’origine indéterminée, et surtout, à la langue indéterminée, je pencherais pour de l’indonésien, je n’avais rien contre eux mais les effluves d’aisselles de fin de journée plus la bière vitaminée plus des chips en forme de petits cornets dont le quart est tombé sur mes genoux, cela me donnait une idée très irrespirable de la promiscuité. La correspondance avec le très moderne tramway qui borde le périphérique n’était pas meilleure : la ligne est désormais complètement saturée, un peu comme la ligne treize du métro. Du coup, compression de genre boîte de sardines, et une malheureuse femme a quand même réussi à y mettre sa large poussette (quelle ambitieuse !). Pendant tout le trajet, particulièrement chaotique (les chauffeurs de tramways aiment bien les manèges pour enfants), j’ai eu droit à un bras juste au niveau de mon cou, parfois jouant le rôle de guillotine à l’occasion d’un arrêt (toujours brusque), me faisant par ailleurs bénéficier de la fraîcheur d’une aisselle de fin de journée (bis). J’ai pu déceler à l’occasion que le bras et l’aisselle appartenaient à un monsieur aux cheveux blancs un peu en bataille arborant un joli badge de l’union des poètes. Du coup, je me suis dit qu’il allait à la même destination que moi. Porte de Versailles à Paris. J’étais un peu en retard. Il était 17h56 aux portes du parc des expositions. Pas de queue, c’était déjà cela. Pas mal de policiers et d’autres personnes de sécurité. Mais, à mon grand étonnement, aucune fouille, aucune vérification de rien du tout. J’aurais eu dans mon sac un couteau ou un revolver qu’ils seraient passés inaperçus. Heureusement, j’avais mon précieux carton d’invitation. Un sésame nécessaire (quand j’étais parti, je l’avais oublié parce que j’avais changé de veste, mais je m’en étais aperçu à temps, ouf). Pas de quoi pavoiser quand j’ai vu les milliers de personnes déjà à l’intérieur. Ce jeudi 20 mars 2014, c’était l’inauguration du trente-quatrième Salon du Livre de Paris. L’édition 2014 donc, qui est ouverte du vendredi 21 au lundi 24 mars 2014. Et ce jeudi soir-là, donc. Pour cette année, le pays à l’honneur est l’Argentine et la ville à l’honneur est Shanghai. Je suis toujours étonné de cette conception (originale) de mettre un pays et une ville du monde à l’honneur. Un moyen de multiplier par deux les manifestations et échanges culturels. J’imagine le boulot que ça sous-tend. Première opération, donc, se dévêtir (car il faisait très chaud) et chiper un plan des stands (sans localisation des toilettes) et la petite sélection des nombreuses manifestations qui s’y dérouleraient. Je dois bien avouer que l’orientation n’est pas mon fort et que les indications sont fort mal faites pour s’y retrouver. Les lettres, les nombres, comme damier pour se localiser, sont très mal indiqués, comme d’habitude. J’ai donc laissé mon sonar intérieur me guider secrètement. En fait de sonar, c’était le bruit et la foule qui m’ont attiré. À 17h58, je me suis retrouvé au grand stand de l’Argentine. Une table derrière laquelle étaient assises cinq personnes bien habillées faisait face à une foule d’une ou deux centaines de personnes maniant des petits appareils photos, des smartphones, et même d’énormes caméras avec micro perché. Certains levaient même leur tablette électronique pour prendre des photos, bousillant le reportage d’une ou de deux chaînes de télévision. Au début, je n’avais pas vu grand chose. J’avais réussi à m’insérer au milieu de la foule, mais impossible de m’avancer plus près. Grâce à l’agitation (avec cris à consonance espagnole) des personnes devant moi, j’ai pu quand même découvrir l’orateur dont la voix ne m’était pas inconnue : Jean-Marc Ayrault, le Premier Ministre de la France, parlait assis, lisant et peut-être découvrant en même temps que moi son discours, rappelant les liens qui unissaient la France et l’Argentine, les cinquante ans de partenariats culturels et scientifiques. A priori, le discours devait commencer à 17h30 mais je doute qu’il ait duré aussi longtemps. Du soporifique classique. Jean-Marc Ayrault : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=105063 Ayrault semblait particulièrement épuisé, les cernes pendantes, sans doute entre deux meetings de campagne et la gestion du pays. Je l’ai beaucoup observé. Il y a quand même une grande chance pour que cet état ne soit pas permanent. Peut-être que dans dix jours, monsieur rendra son tablier, par nécessité institutionnelle ou électorale… Mais la plupart de mes voisins se moquaient bien de l’ancien maire de Nantes. Ils n’avaient d’yeux que pour sa voisine. Une dame charmante. Elle a pris la parole à 18h05. En espagnol. Je n’ai donc rien compris. Sauf les mots approchant du français. J’ai remarqué par la suite qu’il y avait deux traducteurs uniquement pour des oreilles ministérielles. La dame était entourée, à sa gauche, de Jean-Marc Ayrault, et à sa droite, d’Aurélie Filippetti, la ministre de la culture et de la communication. La dame, c’était Cristina Fernandez de Kirchner, Présidente de la République d’Argentine depuis le 10 décembre 2007 (officiellement "Présidente de la Nation argentine"). Elle a soixante et un ans, a été élue le 28 octobre 2007 et réélue le 23 octobre 2011. Avocate, elle avait succédé à Nestor Kirchner (1950-2010), son mari, Président du 25 mai 2003 au 10 décembre 2007. Visiblement, Cristina est une femme qui a un très fort charisme. Beaucoup l’applaudissaient sans cesse. Elle a évoqué Peron dans son allocution, ainsi que Mafalda, héroïne de bandes dessinées argentines, qui a fêté ses cinquante ans cette année. « Mafalda a du caractère (…). Son objet préféré est sa mappemonde : elle voit en elle une représentation du monde, monde qu’elle juge malade. Elle a une aversion viscérale pour la soupe et raffole de la meringue » (wikipédia). Dommage que je ne l’ai pas connue étant petit. Je me serais bien amusé avec elle. Je ne la connaissais que de vue. Le discours s’est terminé à 18h21. Tout le monde s’est levé. Ce fut la cohue. Cristina a embrassé Jean-Marc. Beaucoup de gardes du corps, mais aussi beaucoup de contacts avec les gens. Visiblement, beaucoup d’Argentins résidant à Paris. Jean-Marc Ayrault et la reine Cristina sont allés dans le stand limitrophe pour voir des dessins humoristiques argentins. Ayrault s’est éclipsé très vite tandis que Cristina est restée faire quelques photos avec le public, une fillette était là, tout impressionnée de l’honneur qui lui était fait, etc. Puis, à 18h28, Cristina s’est hissée dans la petite voiture du Salon. Vous savez, les voiturettes pour le golf ou dans un camping pour aller d’un bungalow à l’autre. Pourquoi une voiturette et pas un peu de marche jusqu’à la sortie ? Je ne le sais pas. Cela a duré aussi longtemps qu’à pieds. D’ailleurs, elle était suivie par tous ses admirateurs jusqu’à la sortie du grand hall donnant sur la rue empruntée par les VIP. Là, une grosse voiture française l’attendait, avec un petit drapeau argentin sur le capot. Encore une petite séquence de dédicaces et de photos pour ses admirateurs. Puis, grand sourire, elle s’est enfournée dans l’automobile qui a quitté les lieux à 18h35, suivie de quatre ou cinq autres voitures officielles. Alors qu’elle n’est pas loin de la fin de son second mandat, je ne savais pas qu’elle était aussi populaire dans son pays. Question sécurité, comme j’expliquais plus tôt, je me suis retrouvé à plusieurs reprises très près d’elle et j’aurais pu sortir de mon sac n’importe quelle arme de destruction massive (des croquettes maléfiques par exemple). Cette agitation passée, je suis allé donc un peu au hasard des stands visiter le Salon (en gros, tous les stands en étaient à l’apéro, pour se goinfrer avec leurs invités). Il y avait beaucoup de monde un peu partout et ça arrivait en permanence. Mais je me suis retrouvé très vite au stand de la Fnac, à 18h42, où il y avait une autre inauguration. Il y avait l’Argentine mais aussi Shanghai : « Charmes de Shanghai, splendeurs de Chine ». Là, les officiels étaient de rang inférieur. Je suis arrivé juste quand l’ambassadeur de Chine à Paris a commencé à prendre la parole. Un ton monocorde particulièrement ennuyeux (et inaudible), doublé par une jeune et jolie traductrice qui lisait sa traduction. Je me croyais dans un compte-rendu d’un congrès du parti communiste chinois. Cependant, il disait des trucs plaisants, que chaque nouvel échange culturel entre la Chine et la France était enrichissant, et qu’il fallait multiplier ces occasions. Le public était beaucoup moins dense qu’avec Cristina. Essentiellement des journalistes chinois ou des Chinois résidant en France (apparemment). Je n’avais pas trop de souci pour atteindre le premier rang. Derrière l’ambassadeur, il y avait deux autres officiels chinois, dont sans doute (si j’ai bien compris), l’un des responsables de Shanghai. Cela n’avait l’air de rien, mais cela correspondait à une personnalité politique très influente en Chine. (Hélas, je n’ai pas retenu les noms). Et puis, il y avait le seul officiel français à la manifestation, un visage qui ne m’était pas inconnu et qui a l’habitude du Salon du Livre, à savoir l’ancien ministre (bien oublié) Xavier Darcos, en tant que président de l’Institut français. Ce dernier a pris la parole à 18h50. Ce n’était pas plus percutant que le précédent orateur. J’avoue ne pas avoir tenu plus de deux minutes supplémentaires. Du blabla conventionnel. Pourtant, Darcos semblait un peu stressé ; derrière l’ambassadeur qui blablatait, il révisait ses notes. À 18h53, je suis passé au stand de la littérature russe, toujours présent au Salon depuis quelques années. Un peu plus tard, j’ai vu qu’il y avait aussi un stand, beaucoup plus petit et éloigné (hasard…), d’un éditeur ukrainien : "Open Ukraine" (stand U77). Encore du bruit à 18h55, des acclamations et, attiré par la lumière, je me suis dirigé vers le stand des éditions du Québec pour quelques minutes. Là, une assistance qui applaudissait, et quelques écrivains. Au micro qu’elle venait de prendre, une personne très grande qui ne m’était pas inconnue, Dany Laferrière parlait des écrivains canadiens. Je savais que c’était le stand où il fallait parler du Québec, mais c’était amusant de voir que cet écrivain revendiquait sa québéquitude (le mot est de moi). Assez modeste, pas un mot, ni de lui, ni des organisateurs, sur sa récente élection à l’Académie française (le 12 décembre 2013). L’animateur a ensuite repris le micro et a rappelé qu’il y avait aussi un prix Québec-France pour récompenser des Français s’enthousiasmant sur le Québec et a demandé à ceux qui ont été récompensés de lever la main. Dans l’assistance, le prix 2010 et le prix 2012 se sont signalés. Dany Laferrière : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=108891 Comme j’étais un peu perdu et que le plan ne m’était d’aucune aide, j’ai cherché (comme pour les puzzles) à retourner vers un bord. C’est là, à 19h08, que j’ai aperçu Joseph Joffo. Il était tout seul, assis sur sa petite chaise, derrière une petite table bleue sur son petit stand, toujours au même endroit, une année après l’autre. Habillé d’un pull bleu clair léger, le dos courbé, il s’ennuyait sec alors qu’autour de lui, ça rigolait et ça grignotait. Il va avoir dans quelques jours quatre-vingt-trois ans. Joseph Joffo : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=86548 J’ai découvert tout près de là, à 19h10, une exposition intéressante qui présente des planches de bandes dessinées avec pour thème la femme dans l’histoire. Il y a notamment du Claire Brétecher. J’y suis resté sept minutes. Peu de monde. Peu de planches aussi. Mon attention s’était portée sur "La Geste d’Aglaé" (éd. Misma) d’Anne Simon qui fait vivre une oie féministe qui tombe dans l’épluchage des patates (la planche des Océanides est assez rigolote sur l’amour classique). Aussi sur "Savoir vivre ou mourir" (éd. Les Échappés) de Catherine Meurisse qui met en scène une femme trouvant que seul Chirac sait saluer (avec un baisemain) alors les autres saluent avec une main tendue et l’autre dans la poche : « C’est de l’ordre de l’insoutenable » dit-elle en sautant de colère. Il y avait des planches un peu plus "sexuelles" comme "Démon du soir" (éd. Dargaud) de Florence Cestac, ou encore "Un petit goût de noisette" (éd. Dargaud) de Vanyda. Je suis passé ensuite devant le stand Haribo, si si, Haribo a un stand au Salon du Livre. Certes, près d’une crêperie, mais quand même, hihi ! En face, un énorme stand de la SNCF. Quasi-désert. Peut-être que les cheminots sont des amateurs de confiseries ? Puis, à 19h19, je suis tombé sur une chanteuse avec ses deux musiciens qui faisait sa (belle) prestation dans le (grand) stand de la littérature du bassin du Congo. Quand je suis repassé du même côté, à 19h27, Joseph Joffo, ankylosé, s’était levé pour se remuer un peu, comme dans un avion. Quelle tristesse de le voir dans cet ennui. Ses voisins de stand étaient sans compassion. Il y a pourtant une affiche en grand pour appâter le chaland : « Joffo, premier grand prix RTL » pour "Le carré d’as". Pendant sept minutes, à 19h29, je me suis retrouvé au stand des éditions du Monde. Il y a des numéros spéciaux (anciens) de Télérama et du Monde, sur Aragon, sur De Gaulle, sur Turner, sur Hopper, sur Dali, sur la Chine… J’ai résisté. Pourtant, une revue gratuite pour l’achat d’une autre. J’ai vu aussi des petits fascicules dans une collection particulière sur l’état du monde. Vingt tomes. J’ai entendu que la collection s’était arrêtée, dommage me disait-on dans l’oreille. Derrière moi, j’avais deux auteurs de ces livres. « Vous avez fait quel tome ? …Ah oui, moi, c’est… ». « Je ne sais pas s’ils ont mis Nasser dans les hommes du Vingtième Siècle »… Bride de conversation entre auteurs même pas cités dans la page de couverture. Il y a dans certains stands quelques bornes de lecture avec liseuse électronique, mais méfiance, j'ai arrêté tout de suite, car au centre, il y a une caméra qui semblerait filmer les mouvements des yeux pour les étudier... Pas envie d'être un cobaye sans en être averti. J’ai zigzagué du côté de l’entrée où le flux ne cessait toujours pas et à 20h05, j’ai enfin entrevu les abonnés du Salon, les fameux frères Tokbunoff, tout habillés en noir. Ils sont venus du côté de Grasset l’un après l’autre vers l’entrée, se sont fait happer par des touristes, ont accepté une photo d’un petit bonhomme entouré d’eux et sont repartis vers là d’où ils venaient. Pourquoi s’étaient-ils déplacés ? Ma seule réponse, pour se faire voir par les gens qui affluaient. Je ne vois aucune autre explication. J’ai poursuivi mon petit tour de reconnaissance. Beaucoup de monde dans les allées. À 20h16, j’ai croisé le physicien Étienne Klein, les cheveux toujours en bataille, le jeans négligeant avec une veste de chercheur sans souci de look. Je me suis très peu attardé à un stand de littérature pour la jeunesse, à 20h19. Les éditions Balivernes (j’aime bien le nom) proposaient plusieurs titres félins dont : "Le chat perlipopette". La foule faisait que ça venait de partout. Inutile de dire qu’il y avait un peu de tout. Des vieux beaux, de jolies jeunes filles très séduisantes, parfois avec des talents hauts avec lesquels une séance de Salon devrait éreinter les plus sportives. Oui, beaucoup de belles femmes dans les salons, en général, et en particulier (petit clin d’œil à l’amateur !). À 20h23, j’ai croisé aussi Cynthia Fleury, l’air plutôt soucieux et dynamique. Enfin, j’ai retrouvé deux stands qui ne me sont jamais indifférents : à 20h28, le stand du CNRS, quoique je ne trouvasse aucun nouveau livre intéressant, si ce n’est une biographie de Robespierre. Et à 20h35, j’étais au stand assez embouteillé d’Arte où j’ai quand même succombé à la tentation d’un dvd, le film "Les ailes du désir" de Wim Wenders. Ensuite, je me suis encore attardé devant des livres (bon, c’est un peu normal, hein). Ce qui est moins normal, c’est l’offre immense de bouquins. Comment avoir des lecteurs avec une telle production ? Bien sûr, c’est rassurant pour la création, pour la liberté, pour tout ce qu’on veut, mais comment choisir des nouveaux auteurs ? Au hasard ? par les libraires ? par des prescripteurs (de type pcc) ? Cela donne vraiment le vertige. Chaque fois que j’ouvre un bouquin dans ce Salon, je me dis : "c’est pas mal". Les contingences ne suivront jamais. Aux éditions du Pommier à 20h49, quelques livres scientifiques, un (ancien) qui explique bien la physique quantique : "Le Nouveau Monde de M. Tompkins" de George Gamow et Russell Stannard (éd. Le Pommier). À 20h58, j’ai demandé au stand du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) un gros badge en couleur "J’aime la géologie" et le rapport d’activité. Puis, tout près, je suis tombé sur le programme des "Rencontres des sciences". Programme dense mais aucun thème ne m’a vraiment alléché. À côté de moi, trois jeunes filles charmantes qui se goinfraient de petits fours (« T’as vu ? Elle s’est pris un énorme morceau de gâteau au chocolat »). Les Rencontres des sciences ont aussi un stand de livres et deux m’ont particulièrement plu à 21h00 : "Le grand roman de la physique quantique ; Einstein, Bohr… et le débat sur la nature de la réalité" de Manjit Kumar (éd. Lattès) qui raconte le très historique cinquième congrès Solvay réunissant tous les physiciens du monde à Bruxelles du 24 au 29 octobre 1927, congrès essentiel pour comprendre comment les idées se sont développées. Et puis, ce livre assez original "Datavision, mille et une informations essentielles et dérisoires à comprendre en un clin d’œil" de David McCandless (éd. Robert Laffont) qui présente beaucoup de données statistiques (surtout anglo-saxonnes) sur plein de sujets, comme, sous forme d’une spirale, les probabilités de chance de mourir… d’un arrêt cardiaque (un tiers), d’un cancer (un cinquième), etc. d’un accident d’avion (une chance sur trois cents et quelques), etc. et à la fin, d’une invasion d’extraterrestres, etc. Beaucoup d’humour et de vérité à la fois. Dernière étape au stand de FIP où une émission se produisait, l'interview de Bertrand Morisset, le commissaire général du Salon, qui expliquait pourquoi il mettait à l’honneur chaque année à la fois un pays et une ville. J’ai quitté le hall à 21h25, laissant derrière moi un vendeur de merguez brochettes sans succès, arborant fièrement le logo de la CGT comme au temps nostalgique des mythiques meetings de Méluche. Le ventre des gens était de toute façon rempli de petits fours et ce n’était pas trop le standing des circonstances. Méluche : http://www.pointscommuns.com/lire_commentaire.php?flag=L&id=102235 Comme tous les salons, errer le long des allées, c’était du sport. C’était la première fois que j’avais réussi à me dégager pour arriver à l’heure aux allocutions. L’an dernier, c’était Big Guimauve lui-même qui avait fait l’inauguration. Maintenant, il bosse. Rue du Cirque. Pour avoir le programme complet, c’est sur Internet : http://www.salondulivreparis.com

Viewing all articles
Browse latest Browse all 5180

Trending Articles