Les syndicats payés par l'état, patronat et gouvernements
de UMP,PS, MOdem, partagent le même
sens des responsabilités.
Au nom du « réalisme économique
», on devrait accepter la nécessité d'une exploitation
toujours plus dure. Voilà l'arme idéologique
qu'on renvoie systématiquement à la gueule de quiconque
se rebelle contre ce système.
« C'est la crise et vous voulez bloquer l'économie?
Faudra assumer les licenciements... »
Au nom de ce genre de fausses évidences, certaines
directions syndicales ne réclament même
pas le retrait de la réforme.
D'autres, pour des raisons
tactiques, demandent le retrait, mais refusent de s'en
donner les moyens par l'instauration d'un vrai rapport
de force : par la grève générale, le blocage, le sabotage,
etc.
Les syndicats, prétendant parler au nom
des travailleurs, ont une fonction : cogérer cette société
de classe par la négociation et la médiation.
Aujourd'hui, le devant de la scène est occupé par
les centrales syndicales qui tentent par tous les
moyens de contrôler et d'endiguer la contestation,
tout en monopolisant les grandes lignes de la revendication.
Empêcher un durcissement de la lutte est un
enjeu majeur : il ne se passe pas un communiqué de
Chérèque (France 2)et Thibault (TF1) sans qu'ils ne rappellent leur
crainte d'un emballement des conflits.
En effet, nombreux sont les travailleurs, les précaires, les chômeurs, qui souhaitent sortir du marasme étatique ,
dirigé via les médias dominants depuis la tour d'ivoire de l'Élysée.
Il faut casser leur télécommande...
Car la Télé commande!
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